Dans sa dernière enquête annuelle, la commission Bio du CNIEL, qui rassemble les trois collèges de l’interprofession laitière (Fncl, Fnil et les producteurs de lait) ainsi que la FNAB et le Synabio, révèle que la collecte laitière biologique française augmente désormais plus doucement. En 2013, la collecte de lait bio s’est élevée à 489,4 millions de litres, en progression de 6,8% par rapport à 2012, contre + 25,9% entre 2011 et 2012.
Elle représente désormais 2,1% de la collecte laitière nationale.
Selon le CNIEL, cette tendance s’explique d’une part par le net ralentissement du rythme des conversions. 40 conversions à peine ont été engagées en 2013, soit une prévision de collecte supplémentaire de seulement 12 millions de litres. La tendance se poursuit au premier semestre 2014 avec 23 conversions pour 6,3 millions de litres contre 31 un an plus tôt. Laurent Forray, chargé de mission au CNIEL, souligne :
De ce fait, la progression de la collecte est limitée (+3,3% en 2 ans) et inférieure à la progression des marchés intérieurs (+4,5% par an en volume sur la base du premier semestre 2014). En l’absence de publication de données officielles depuis un an, les analyses conservent de fortes incertitudes. Néanmoins, comme le précise Laurent Forray :
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Elle représente désormais 2,1% de la collecte laitière nationale.
Selon le CNIEL, cette tendance s’explique d’une part par le net ralentissement du rythme des conversions. 40 conversions à peine ont été engagées en 2013, soit une prévision de collecte supplémentaire de seulement 12 millions de litres. La tendance se poursuit au premier semestre 2014 avec 23 conversions pour 6,3 millions de litres contre 31 un an plus tôt. Laurent Forray, chargé de mission au CNIEL, souligne :
De 2009 à 2011, une politique incitative en production biologique conjuguée à une conjoncture laitière très incertaine en système conventionnel avait favorisé la conversion de producteurs. Le retour en 2012 d’une conjoncture favorable et les perspectives plutôt positives sur le marché conventionnel ont ralenti ce mouvement.
"Des tensions peuvent apparaître"
D'autre part, le nombre d’arrêts de la production de lait bio ne cesse de croître : près de 20 élevages ont cessé en un an.De ce fait, la progression de la collecte est limitée (+3,3% en 2 ans) et inférieure à la progression des marchés intérieurs (+4,5% par an en volume sur la base du premier semestre 2014). En l’absence de publication de données officielles depuis un an, les analyses conservent de fortes incertitudes. Néanmoins, comme le précise Laurent Forray :
Des tensions peuvent apparaître sur la matière première. Si le niveau de la collecte permet de satisfaire globalement les besoins du marché national, les marchés export, en développement, constituent quant à eux une variable d’ajustement.La collecte française de lait bio est attendue à 515 millions de litres à la fin 2015 et à 520 millions de litres à la fin du premier semestre 2016.
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