La concentration des exploitations et la qualité continuent leur progression

Selon les résultats du contrôle laitier obtenus grâce à la collaboration du réseau France conseil élevage, l’effectif des élevages ayant fourni des résultats de lactation chute de 5,6 % par rapport à 2018. Cependant, le nombre de lactations qualifiées² diminue à un rythme moindre (de 2 %), et les exploitations continuent à se concentrer. Ainsi, pratiquement la moitié des élevages (47,5 %) comptent plus de 60 lactations qualifiées en 2019 (contre 45,1 % en 2018 et 40,1 % en 2017).  La part de lactations qualifiées qu’ils représentent atteint 69  % (contre 66,9 % en 2018 et 63,1% en 2017).

Le cheptel des trois grandes races nationales (prim'holstein, montbéliarde et normande), qui constituent 91,3 % du total des lactations qualifiées en 2019, continue à légèrement s’éroder (de 0,3 %). Avec une moyenne à 8446 kg, la production laitière brute diminue de 20 kg pour une durée de lactation moyenne de 335 jours, en hausse d'un jour sur 2018.

En matière de qualité, les taux moyens augmentent et atteignent 40,1 g/kg pour le taux butyreux (+ 0,3) et 32,5 g/kg pour le taux protéique (+ 0,1), et la situation cellulaire s’améliore toujours depuis dix ans. Le communiqué de l'Institut de l'élevage indique que les proportions des lactations avec une numération cellulaire de l'ensemble des contrôles inférieure à 300 000 cellules atteignent 49,6 % (contre 41,1 % en 2019) et que les proportions de lactations comptant au moins deux contrôles à plus de 800 000 cellules ne dépassent pas les 12,7 % (contre 16,8 % en 2009).

Retrouvez l'ensemble des résultats du contôle laitier ici.

(1) La filière bovins lait du réseau Conseil élevage représente 61 % des producteurs de lait, 64 % des vaches et 78 % de la collecte de lait.
(2) Pour être qualifiée, une lactation ne doit pas avoir plus de deux non-contrôles pendant sa période de qualification.