La France se place une nouvelle fois sur la première marche du podium des filières laitières les plus compétitives à travers le monde. Avec un score global de 644 points sur 1 000, elle devance la Nouvelle-Zélande qui en compte 583, ainsi que l’Irlande, qui complète le trio de tête avec 577 points.
Ce classement est issu d’un travail de veille concurrentielle réalisé par Business France pour le compte de FranceAgriMer sur la filière lait de vache. Dans la continuité des précédentes veilles, ce nouveau volet étudie la position de la France par rapport à ses principaux concurrents dans le monde.
L’étude a ainsi analysé les facteurs de compétitivité de dix pays (France, Allemagne, Royaume-Uni, Irlande, Pays-Bas, Pologne, Nouvelle-Zélande, Australie, Brésil et États-Unis), sur la base de 42 indicateurs et de 7 axes : macroéconomie, durabilité des ressources, potentiel de production, organisation des filières, maîtrise technique, portefeuille des marchés et capacité à conquérir les marchés.
"La veille de cette année se situe dans un contexte où la plupart des pays étudiés souffrent pour la seconde année consécutive de la crise : ralentissement des échanges mondiaux, baisse du prix du lait à la production, baisse des cours mondiaux des produits et ingrédients laitiers et recul de la collecte en Europe et en Océanie en 2016, souligne FranceAgriMer. Malgré une conjoncture qui change radicalement par rapport à l’avant embargo russe, le classement évolue peu. Le podium reste le même que l’an dernier : France, Nouvelle-Zélande et Irlande. La première moitié du classement est également stable. Les choses changent mais lentement, du fait de la relative inertie d’une industrie laitière. L’écart se resserre toutefois entre la Nouvelle-Zélande et l’Irlande. Le modèle néozélandais, fondé sur une exportation de 95 % de sa collecte, est en perte de vitesse et la Nouvelle-Zélande souffre davantage que les autres pays en raison de sa sensibilité vis-à-vis des cours mondiaux."
Elle n’est pas sans faiblesse cependant. Sa compétitivité est mise à mal sur l’un des sept grands axes retenus pour cette étude: le facteur macroéconomique semble pécher à cause d’un coût du travail plus élevé que dans certains pays concurrents.
La France est aussi pénalisée par son potentiel de production laitière. En 2016, la mauvaise récolte de fourrages a induit un ralentissement de la collecte. L’évolution mesurée de la production de lait de vache par rapport à 2014 est négative (- 2 %).
Pour aller plus loin :
- L’intégralité des résultats de l’étude
Ce classement est issu d’un travail de veille concurrentielle réalisé par Business France pour le compte de FranceAgriMer sur la filière lait de vache. Dans la continuité des précédentes veilles, ce nouveau volet étudie la position de la France par rapport à ses principaux concurrents dans le monde.
L’étude a ainsi analysé les facteurs de compétitivité de dix pays (France, Allemagne, Royaume-Uni, Irlande, Pays-Bas, Pologne, Nouvelle-Zélande, Australie, Brésil et États-Unis), sur la base de 42 indicateurs et de 7 axes : macroéconomie, durabilité des ressources, potentiel de production, organisation des filières, maîtrise technique, portefeuille des marchés et capacité à conquérir les marchés.
"La veille de cette année se situe dans un contexte où la plupart des pays étudiés souffrent pour la seconde année consécutive de la crise : ralentissement des échanges mondiaux, baisse du prix du lait à la production, baisse des cours mondiaux des produits et ingrédients laitiers et recul de la collecte en Europe et en Océanie en 2016, souligne FranceAgriMer. Malgré une conjoncture qui change radicalement par rapport à l’avant embargo russe, le classement évolue peu. Le podium reste le même que l’an dernier : France, Nouvelle-Zélande et Irlande. La première moitié du classement est également stable. Les choses changent mais lentement, du fait de la relative inertie d’une industrie laitière. L’écart se resserre toutefois entre la Nouvelle-Zélande et l’Irlande. Le modèle néozélandais, fondé sur une exportation de 95 % de sa collecte, est en perte de vitesse et la Nouvelle-Zélande souffre davantage que les autres pays en raison de sa sensibilité vis-à-vis des cours mondiaux."
Coût du travail plus élevé
Si la France occupe la tête de ce classement, c’est en raison notamment de la durabilité de ses ressources, de l’organisation des filières, de la maîtrise technique, de son portefeuille des marchés export (l’Hexagone est toujours 4e exportateur mondial de produits laitiers loin devant les États-Unis) et de sa capacité à conquérir des marchés.Elle n’est pas sans faiblesse cependant. Sa compétitivité est mise à mal sur l’un des sept grands axes retenus pour cette étude: le facteur macroéconomique semble pécher à cause d’un coût du travail plus élevé que dans certains pays concurrents.
La France est aussi pénalisée par son potentiel de production laitière. En 2016, la mauvaise récolte de fourrages a induit un ralentissement de la collecte. L’évolution mesurée de la production de lait de vache par rapport à 2014 est négative (- 2 %).
Pour aller plus loin :
- L’intégralité des résultats de l’étude