
Les prix des produits laitiers industriels ont peu évolué au cours de ces dernières semaines. Le prix du beurre s’est stabilisé depuis le début de l’année 2019 en étant un peu en dessous de 4 500 € la tonne. Celui de la poudre de lait écrémée, quant à lui, oscille d’une une fourchette étroite entre 1 900 et 2 000 € la tonne.
Les prix des produits laitiers industriels devraient augmenter au cours des prochains mois car la production laitière s’avère peu dynamique dans les principaux bassins exportateurs mondiaux. Après plusieurs mois de baisse la production laitière en Europe retrouve seulement depuis le mois de février son niveau de l’année précédente. Dans le même temps, la sècheresse freine la production dans plusieurs bassins exportateurs de l’hémisphère sud. La collecte a fortement baissée en Nouvelle-Zélande au cours du mois de mars et le même scénario se déroule de façon amplifiée en Australie et en Argentine.
Selon l’enquête mensuelle laitière de FranceAgriMer, le prix standard du lait de vache conventionnel était au mois de février 2019 de 333 € les 1000 l, il se situe sept euros au-dessus de l’année précédente.
Les perspectives sur le marché mondial semblent plutôt favorables pour les produits laitiers européens. Les moindres disponibilités de l’Australie ou de la Nouvelle Zélande devraient dynamiser les exportations européennes et augmenter à la hausse les prix des produits industriels.
Les incertitudes liées au Brexit noircissent le tableau d’ensemble mais l’année 2019 se présente globalement dans un contexte d’offre et de demande beaucoup plus favorable qu’en 2017 et qu'en 2018.
Les prix des produits laitiers industriels devraient augmenter au cours des prochains mois car la production laitière s’avère peu dynamique dans les principaux bassins exportateurs mondiaux. Après plusieurs mois de baisse la production laitière en Europe retrouve seulement depuis le mois de février son niveau de l’année précédente. Dans le même temps, la sècheresse freine la production dans plusieurs bassins exportateurs de l’hémisphère sud. La collecte a fortement baissée en Nouvelle-Zélande au cours du mois de mars et le même scénario se déroule de façon amplifiée en Australie et en Argentine.
Un contexte d'offre et de demande équilibré
En France, la production laitière retrouve un peu de vigueur après plusieurs mois de décrochage. La collecte a en effet retrouvé depuis mars 2019 son niveau de l’année précédente.Selon l’enquête mensuelle laitière de FranceAgriMer, le prix standard du lait de vache conventionnel était au mois de février 2019 de 333 € les 1000 l, il se situe sept euros au-dessus de l’année précédente.
Les perspectives sur le marché mondial semblent plutôt favorables pour les produits laitiers européens. Les moindres disponibilités de l’Australie ou de la Nouvelle Zélande devraient dynamiser les exportations européennes et augmenter à la hausse les prix des produits industriels.
Les incertitudes liées au Brexit noircissent le tableau d’ensemble mais l’année 2019 se présente globalement dans un contexte d’offre et de demande beaucoup plus favorable qu’en 2017 et qu'en 2018.
Benoît Royer, directeur des affaires économiques du Cniel, fait le point sur la conjoncture laitière du mois d'avril :