« Chaque éleveur de l’APBO est investi dans une démarche de différenciation et de valorisation de son lait, mon BB Lait. Les animaux pâturent plus de 150 jours par an, leur alimentation est non OGM, avec en moyenne 90 % de l’alimentation produite sur la ferme, les effluents d’élevage servent à fertiliser les champs. Ces axes ont servi de socle à l’optimisation de la gestion de l’empreinte carbone », explique l’APBO.
Aller vers le label bas-carbone
L’association de producteurs souhaite dorénavant aller plus loin. Ses fermes se sont engagées dans des audits CAP’2ER afin d’établir un état des lieux et d’identifier des marges de progression pour réduire l’empreinte carbone. En 2020, 440 fermes ont été auditées. En 2021, elles seront 280 de plus. Une fois ce diagnostic établi, des plans d’action personnalisés seront mis en place sur chaque ferme. De plus, les éleveurs adhérents suivront une formation "climat" sur deux jours. L’objectif étant que 100 % des éleveurs soient formés au climat et qu'ils aient engagé un diagnostic CAP’2ER d’ici à 2023.Les tonnes de CO2 économisées grâce à la mise en place de leviers réduisant l’empreinte carbone pourront être valorisées financièrement par le label bas-carbone et par France carbon agri association.
« Aujourd’hui, l’APBO accompagne 85 fermes dans cette démarche de labellisation qui rémunérera, au terme des cinq ans d’actions, la tonne de carbone économisée à hauteur de 30 €. Le gain moyen estimé par FCAA va de 5 000 à 12 000 € par élevage », indique l’APBO.