
La production mondiale de lait devrait augmenter de 23 % (soit 175 millions de tonnes) d’ici à 2024 par rapport aux années de référence 2012-2014. 75 % de cette hausse devrait provenir des pays en développement, notamment des pays asiatiques.
Cela correspond à une progression de la production de 1,8 % par an, contre 1,9 % par an au cours de la dernière décennie. Voilà ce qu'indiquent les Perspectives agricoles 2015-2024 publiées le 1er juillet par l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) et l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Le cheptel de vaches laitières devrait décliner dans les pays développés tandis que l’accroissement des effectifs devrait ralentir dans les pays en développement. Dans ces derniers principalement, les deux organisations s’attendent à ce que le rendement laitier par vache augmente plus rapidement qu’au cours des dix dernières années.
À titre de comparaison, la consommation par habitant dans le monde développé, déjà relativement élevée, devrait gagner 0,2 à 1 % par an, la hausse la plus faible étant celle du beurre, et la plus élevée celle du fromage.
Les deux organisations prévoient un essor général des échanges de produits laitiers au cours des dix années à venir. Elles s’attendent à une forte croissance des échanges de lactosérum, de lait en poudre écrémé et entier (plus de 2 % par an). En ce qui concerne le fromage et le beurre, la hausse des échanges devrait se limiter à 2 % et 1,5 % par an, respectivement.
La Nouvelle-Zélande est l’exportatrice principale de beurre et de lait entier en poudre, tandis que l’Union européenne occupe la première place des exportations de fromage et de lait écrémé en poudre.
Quant aux prix internationaux des produits laitiers, après leur baisse en 2014, ils devraient se raffermir à moyen terme. En termes réels (hors inflation), les prix devraient baisser légèrement durant la prochaine décennie, en restant toutefois bien au-dessus des niveaux antérieurs à 2007.
Les deux organisations soulignent toutefois que l’évolution du marché des produits laitiers demeure incertaine et que des événements tels que les épidémies, les restrictions commerciales, les conditions météorologiques et les réformes des politiques peuvent modifier les prévisions.
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Cela correspond à une progression de la production de 1,8 % par an, contre 1,9 % par an au cours de la dernière décennie. Voilà ce qu'indiquent les Perspectives agricoles 2015-2024 publiées le 1er juillet par l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) et l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Le cheptel de vaches laitières devrait décliner dans les pays développés tandis que l’accroissement des effectifs devrait ralentir dans les pays en développement. Dans ces derniers principalement, les deux organisations s’attendent à ce que le rendement laitier par vache augmente plus rapidement qu’au cours des dix dernières années.
Mondialisation des habitudes alimentaires
À titre de comparaison, la consommation par habitant dans le monde développé, déjà relativement élevée, devrait gagner 0,2 à 1 % par an, la hausse la plus faible étant celle du beurre, et la plus élevée celle du fromage.
Les deux organisations prévoient un essor général des échanges de produits laitiers au cours des dix années à venir. Elles s’attendent à une forte croissance des échanges de lactosérum, de lait en poudre écrémé et entier (plus de 2 % par an). En ce qui concerne le fromage et le beurre, la hausse des échanges devrait se limiter à 2 % et 1,5 % par an, respectivement.
Exportations de plus en plus concentrées
L’augmentation des échanges tiendra pour l’essentiel aux plus grands volumes exportés par les États-Unis, l’Union européenne, la Nouvelle-Zélande, l’Australie et l’Argentine. Au cours des dix prochaines années, les exportations de produits laitiers devraient être de plus en plus concentrées dans ces pays où les possibilités d’accroissement de la demande intérieure sont limitées.La Nouvelle-Zélande est l’exportatrice principale de beurre et de lait entier en poudre, tandis que l’Union européenne occupe la première place des exportations de fromage et de lait écrémé en poudre.
Quant aux prix internationaux des produits laitiers, après leur baisse en 2014, ils devraient se raffermir à moyen terme. En termes réels (hors inflation), les prix devraient baisser légèrement durant la prochaine décennie, en restant toutefois bien au-dessus des niveaux antérieurs à 2007.
La demande tirée par la Chine
Les deux organisations soulignent toutefois que l’évolution du marché des produits laitiers demeure incertaine et que des événements tels que les épidémies, les restrictions commerciales, les conditions météorologiques et les réformes des politiques peuvent modifier les prévisions.
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Le secteur du lait dopé par la demande mondiale
La demande mondiale de lait restera dynamique