L’engouement pour la bio se poursuit

Bien que majoritaire, la part des nouveaux bio en production laitière est plus faible en 2017 qu’en 2016 : 26% contre 48% l’année passée. DR
L’engouement pour l’agriculture biologique se poursuit en Bretagne. Selon l’enquête réalisée pour l’observatoire bio de la Frab (Fédération régionale des agrobiologistes de Bretagne), 246 nouvelles fermes se sont engagées en bio au cours du 1er semestre.
La Frab souligne :
Après une année 2016 exceptionnelle pour le développement de la bio (310 fermes engagées sur le premier semestre), 2017 sera à nouveau une année record pour la bio.
 
En 2016, le nombre de conversions laitières a été particulièrement élevé du fait de la crise du lait conventionnel notamment. La Frab indique :
 
Les répercussions de cette crise se font encore sentir puisque le passage en bio d’élevage laitiers conventionnels reste le moteur du développement de la production bio en région. Néanmoins, bien que majoritaire, la part des nouveaux bio en production laitière est plus faible en 2017 qu’en 2016 : 26% contre 48% l’année passée. 
 
La progression de la production bio ne se limite pas à cette forte dynamique en lait. L'ensemble des productions connaît un développement significatif et le nombre des installations restent à un niveau important.
Les autres productions qui se démarquent sont le maraîchage (17%), les grandes cultures (13%) et les volailles (9%).
 
Au 30 juin 2017, on dénombre 2625 exploitations bretonnes engagées en bio, soit 8% des fermes en Bretagne. Leur nombre a ainsi triplé en dix ans.
 

« Améliorer sa qualité de vie »

D’après l’enquête réalisée pour l’observatoire bio de la Frab, la lassitude des conditions de vie précédentes et le désir d’améliorer sa qualité de vie sont les deux principales raisons de l’installation en agriculture bio.
Beaucoup aussi s’installent à la suite de leurs parents afin que les terres restent dans le cadre familial et par désir d’avoir un travail en lien avec la nature. C’est un fort désir de ne plus utiliser de produits chimiques dans un souci de protection de l’environnement et de leur santé qui a, le plus souvent, motivé les producteurs conventionnels à passer en bio. Par ailleurs, un système déjà proche des exigences de la réglementation bio a incité certains producteurs à franchir le pas, notamment en bovins lait. 
L’envie de mieux valoriser ses produits et de répondre à la demande croissante des consommateurs sont aussi des raisons souvent déterminantes.


À lire aussi : 
Un site Web régional dédié à la conversion bio
 
Une vague de conversion en lait bio inédite
 
« Le bio n’est pas une solution de sauvetage »