Des métiers qui ont du sens, pour deux tiers des 15-24 ans, qui en ont une bonne image. En effet, l’utilité sociale des métiers de la filière laitière peut amener les jeunes à s’y intéresser.
Toutefois, les conditions de travail, le niveau de rémunération et les possibilités d’évolution les inquiètent.
De plus, ces métiers sont peu connus : seul 1 jeune sur dix connaît les métiers de l’industrie laitière ou de l’élevage.
Ainsi, pour le Cniel, l’enjeu majeur pour les prochaines décennies est le renouvellement des générations à tous les maillons de la filière. En effet, 42 % des éleveurs laitiers ont plus de 50 ans, et un départ à la retraite sur deux n’est pas remplacé. 15 % des offres en CDI des métiers des laiteries, des fromageries et des commerces ne sont pas pourvues, et pour celles qui le sont, il faut compter en moyenne un an pour trouver le candidat.
« Notre défi est de faire connaître la diversité des métiers du lait, et de recruter les acteurs laitiers de demain », indique le Cniel.
Pour cela, le Cniel réalise des partenariats avec l’Onisep ou avec la Fédération Léo Lagrange, association d'éducation populaire à but non lucratif.
L’interprofession laitière a également lancé la nouvelle campagne d’information et de communication de France Terre de lait. Elle met en lumière les métiers de la filière à travers des témoignages de cinq acteurs : deux éleveurs, un collecteur de lait, un laborantin et une crémière-fromagère. Cette campagne, lancée le 1er juin dernier, journée mondiale du lait, est à retrouver sur le site franceterredelait.fr.
