Rémunération des producteurs : La coopération laitière garde le cap

La coopération laitière est pleinement mobilisée pour garantir la juste rémunération des producteurs-associés. © L.Page/Cniel
À l’aube de la troisième année des EGA, la coopération laitière confirme le cap qu’elle s’est donné il y a deux ans : aller chercher de la valeur à l’aval pour permettre une plus juste répartition de la valeur à l’amont et répondre ainsi à son objectif prioritaire : une meilleure rémunération des producteurs qui prenne compte des coûts de production.

Depuis deux ans, la filière laitière est souvent citée en exemple lors des conclusions des négociations commerciales mais cela ne doit pas entraver le chemin qu’il reste à parcourir pour que les objectifs soient atteints. Aussi, la coopération laitière reste pleinement mobilisée et concentrée sur ses enjeux, et les prochaines négociations commerciales devront permettre de franchir un cap significatif pour garantir la pérennité et la compétitivité des coopératives laitières.
« Nous sommes satisfaits du ton que donne le Gouvernement. Le triptyque qu’il a énoncé récemment – Confiance, transparence, exigence – est en totale adéquation avec les valeurs qui régissent nos principes coopératifs. C’est ce qui permettra une juste rémunération de la valeur jusqu’aux producteurs : c’est aussi notre combat depuis l’ouverture des EGA ! », explique Damien Lacombe, président de la Coopération agricole laitière

Pour permettre une marche en avant significative, La coopération laitière a émis des recommandations de bonnes pratiques au réseau des coopératives laitières et s’investit dans leur déploiement au niveau régional :
- l’intégration aux règlements intérieurs de la prise en compte des indicateurs de coûts de production dans la rémunération de l’associé-coopérateur ;
- la définition d’un prix prévisionnel dit « objectif » pour encore plus de transparence et répondre mieux aux obligations de la loi EGAlim.

La coopération laitière encourage les coopératives laitières à élaborer puis à communiquer, à chaque assemblée générale, un prix prévisionnel dit « objectif ». Ce prix objectif projette la rémunération de l’associé-coopérateur correspondant à l’acompte et au complément de prix.
« Nous gardons le cap et nous maintenons notre engagement pour aboutir à des négociations commerciales qui permettent de créer de la valeur et de la répartir à l’amont », insiste Damien Lacombe.