
La forte croissance de la collecte irlandaise, et, dans une moindre mesure, celle de la Pologne, permet à la collecte européenne d’enregistrer un léger rebond en mars, malgré le nouveau repli des deux premiers pays producteurs, l’Allemagne et la France.
L’Institut de l’élevage fait le point sur la collecte laitière européenne dans le dernier numéro de « Tendances lait viande ».
Même constat pour les livraisons allemandes, qui se sont de nouveau repliées en mars pour le huitième mois consécutif (-1,3 % par rapport à 2020). En revanche, dans le même mois, le prix du lait a retrouvé son niveau de 2020 (326 €/1 000 l, au standard 32/38).
La collecte aux Pays-Bas régresse également. Depuis février 2020, les prix demeurent entre 5 et 33€/ 1 000 l, sous le niveau de l’année précédente. La donne devrait cependant changer : en effet, en avril, le prix garanti par Friesland Campina gagne 10 € par rapport à 2020, passant à 360 €/ 1 000 l.
En effet, avec + 13,5 % par rapport à 2020 en mars, la collecte irlandaise établit un nouveau record historique. Sur le premier trimestre, la croissance a dépassé les 10% par rapport à 2020. Cette envolée s’explique par des conditions météorologiques favorables et un prix du lait élevé, à 370 €/1 000 l (en hausse de 17 % par rapport à 2020).
Même constat au Royaume-Uni, où les livraisons de lait continuent de croître. Après des hausses modérées en janvier (de 0,6 % par rapport à 2020) et février (de 1,1 %), elles ont augmenté en mars de 2,6 % par rapport à 2020.
L’Institut de l’élevage fait le point sur la collecte laitière européenne dans le dernier numéro de « Tendances lait viande ».
La collecte française recule encore
Après les replis enregistrés en janvier et en février 2021, la collecte laitière française a poursuivi son recul en mars (-1,5 %) et en avril (-1 %). Au total, sur le premier quadrimestre, la collecte a fléchi de 2,1 % d’une année sur l’autre, soit son plus bas niveau depuis 2013.Même constat pour les livraisons allemandes, qui se sont de nouveau repliées en mars pour le huitième mois consécutif (-1,3 % par rapport à 2020). En revanche, dans le même mois, le prix du lait a retrouvé son niveau de 2020 (326 €/1 000 l, au standard 32/38).
La collecte aux Pays-Bas régresse également. Depuis février 2020, les prix demeurent entre 5 et 33€/ 1 000 l, sous le niveau de l’année précédente. La donne devrait cependant changer : en effet, en avril, le prix garanti par Friesland Campina gagne 10 € par rapport à 2020, passant à 360 €/ 1 000 l.
Irlande, Pologne et Royaume-Uni dynamiques
Malgré ces diminutions en France, en Allemagne et aux Pays-Bas (les trois premiers pays laitiers de l’UE-27), la collecte à l’échelle de l’Union se porte bien (+ 0,5 % en mars par rapport à 2020), dopée notamment par les progressions records de la collecte irlandaise.En effet, avec + 13,5 % par rapport à 2020 en mars, la collecte irlandaise établit un nouveau record historique. Sur le premier trimestre, la croissance a dépassé les 10% par rapport à 2020. Cette envolée s’explique par des conditions météorologiques favorables et un prix du lait élevé, à 370 €/1 000 l (en hausse de 17 % par rapport à 2020).
« À l’approche du pic de collecte, le sentiment de confiance dans le marché semble fort et l’on peut s’attendre à des nouveaux records de production en avril et en mai », explique l’Institut de l’élevage.La collecte polonaise affiche également une progression, bien que modeste (+ 0,6 % par rapport à 2020 sur le premier trimestre). Elle a repris sa croissance en mars (+ 1,7 % par rapport à 2020), après un léger repli en février.
Même constat au Royaume-Uni, où les livraisons de lait continuent de croître. Après des hausses modérées en janvier (de 0,6 % par rapport à 2020) et février (de 1,1 %), elles ont augmenté en mars de 2,6 % par rapport à 2020.