Quatre essais variétaux menés par Semae, l’ADBFM et l’Institut technique de la betterave ont de nouveau permis cette année de mettre en avant les atouts de la betterave fourragère en cas de tension sur la ressource en eau.
Cette étude, menée avec un protocole commun, « confirme la qualité et la fiabilité des variétés proposées sur le marché ainsi que la capacité de la betterave fourragère à s’adapter aux conditions climatiques extrêmes, tout en mobilisant peu de surfaces », indique l'ADBFM et Semae dans un communiqué.
97 t de racines à l’hectare
Les essais menés en 2022 dans quatre départements – l’Eure, l’Ille-et-Vilaine, la Seine-Maritime et le Nord – ont permis de comparer les différentes variétés parmi les trois types de betteraves fourragères proposés sur le marché : les variétés « moyennement riches en matière sèche », les variétés « riches en matière sèche », les variétés « très riches en matière sèche ».Ils ont permis de relever un rendement moyen de 97 t de racines par ha sans irrigation (en baisse de seulement 10% par rapport à 2021, année de rendements élevés), pour un taux moyen de matière sèche de 17,14% (contre 16,97% en 2021), donnant un rendement en matière sèche de 16,61 tMS/ha (plus de 18000 UF/ha), soit une baisse relativement limitée de 8% par rapport à l’an dernier.
Retrouver les résultats complets des essais ici et là.
Pour en savoir plus sur les betteraves fourragères et leur intégration dans la ration :
La betterave fourragère dans la ration : des règles à respecter
Améliorer les taux en introduisant de la betterave dans la ration
Valoriser la betterave au pâturage
