
Le réseau GDS dispense une formation de 7 h sur la biosécurité en élevage bovin, également accessible en ligne sous la forme d’un MOOC. « Les éleveurs pensent souvent que la biosécurité est quelque chose de coûteux à mettre en place. Pourtant, dans 9 exploitations sur 10, ces modifications se font très simplement », explique Valéry Lecerf, président du GDS Pas-de-Calais.
« Chaque euro investi dans la biosécurité représente 4 euros de charges sanitaires économisées », rappelle en préambule Valéry Lecerf, éleveur de bovins allaitants et président du groupement de défense sanitaire (GDS) du Pas-de-Calais. Pour lui aucun doute, la biosécurité limite les problèmes sanitaires dans les élevages.
Face à la recrudescence et à l’émergence de maladies, mais aussi à la résistance aux antibiotiques, cette approche préventive fait partie intégrante des solutions.
Derrière le terme biosécurité se cache en réalité un ensemble de mesures capables de limiter l’introduction, la circulation et la propagation des pathogènes en élevage.
« La plupart des éleveurs appliquent déjà des gestes de biosécurité. Certaines de ces pratiques tiennent du bon sens paysan, d’autres en revanche sont liées à des connaissances scientifiques. Aujourd’hui, la profession a surtout besoin d’une méthode et d’outils pour augmenter l’efficacité des mesures sur le terrain », assure le producteur.
Une mise en œuvre simple dans 9 exploitations sur 10
Cette question de la biosécurité en élevage bovin, GDS France s’en est emparée
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