Gaec du Larmont, Doubs : du sainfoin pour les génisses

Pour atteindre son objectif de vêlage précoce, Pascal Droz-Vincent ne néglige aucun détail dans la conduite des jeunes femelles. Depuis cet automne, il met à disposition des génisses du sainfoin séché : une légumineuse dont la fibre grossière n’entame pas l’appétence, et dont il attend un effet protecteur vis-à-vis du parasitisme. 

Pascal Droz-Vincent est éleveur laitier en Gaec, producteur de lait à comté, sur les hauteurs de Pontarlier, dans le Doubs. {{CIT:1}}

De l'argile pour soulager les intestins

Pour réussir le défi technique du vêlage précoce, il ne néglige aucun détail : les jeunes femelles sont allotées par taille, logées dans une nurserie bien paillée et ventilée, et leur alimentation au cours des premiers mois est suivie précisément. Le lait est distribué au DAL (50 % de lait de vache/50 % de lait reconstitué à partir d’un mois), en vue d’un sevrage à 75 jours, puis foin à volonté complété d’une VL 18 à hauteur de 2 kg/jour, avant la mise à l’herbe mi-mai au printemps suivant. Les génisses ont aussi à leur disposition de l’argile. {{CIT:2}}

Prévention des coccidioses 

Depuis cet automne, Pascal Droz-Vincent teste le sainfoin, sous forme séchée, après un échange à ce sujet avec son fournisseur d’asséchant pour litière, qui propose désormais ce produit dans sa gamme. « Jusqu’à présent on donnait du foin, le plus grossier possible, ou de la paille de nos céréales les années plus difficiles. J’ai voulu voir ce que ça donnait : le côté fibreux, l’appétence pour stimuler l’ingestion et favoriser le développement de la panse, et puis le côté sanitaire aussi, pour faire baisser le parasitisme digestif. On va bien voir ce que ça donne dans un an et demi, puisqu’on mesure tous nos animaux ! » Les tanins contenus dans cette légumineuse sont en effet réputés pour limiter la coccidiose […]

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