Les connaissances acquises sur le coronavirus Sars CoV-2, responsable de la maladie Covid-19, montrent que la voie principale de transmission du virus est interhumaine, par contact entre les personnes ou à travers l’inhalation de gouttelettes infectieuses émises par les patients lors d’éternuements ou de toux.
Le passage du virus de l'homme vers l'animal est peu probable
Néanmoins, comme la structure génétique du virus indique une source originelle animale probable, l’Anses a été interrogée et a donc entrepris une expertise collective d’urgence sur le rôle potentiel des animaux domestiques et des aliments dans la transmission du coronavirus.« Par sa structure génétique, le virus Sars-CoV-2 semble effectivement avoir pour source initiale un animal. Il provient probablement d'une espèce de chauve-souris avec ou sans intervention d’un hôte intermédiaire. Cependant, dans le contexte actuel et au vu des informations disponibles publiées, le passage du Sars-CoV-2 de l’être humain vers une autre espèce animale semble actuellement peu probable. La contamination d’un animal étant peu probable, la possibilité de transmission directe du virus par un aliment issu d’un animal contaminé a même été exclue par les experts », indique l'étude.
Le virus est sensible à la chaleur
L’Anses révèle que dans l’état actuel des connaissances, le groupe d’experts conclut que la transmission du virus par voie digestive directe est écartée. Toutefois, la possibilité d’infection des voies respiratoires lors de la mastication ne peut être exclue.« Ce virus est sensible aux températures de cuisson. Ainsi, un traitement thermique à 63 °C pendant quatre minutes, température utilisée en liaison chaude en restauration collective, divise par 10 000 la contamination d’un produit alimentaire », rappelle toutefois l'agence.
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