L'entreprise Sanders a présenté hier son nouvel outil de fabrication d’aliments pour la nutrition animale. Située à Landrecie dans le département du Nord, l’usine a bénéficié d’un investissement total de 15,4 millions d’euros. La première tranche d’investissement visait à moderniser l’outil de production, la deuxième à agrandir la capacité de production.
Sanders Nord nourrit chaque année 84000 vaches laitières et 40000 bovins. Les dirigeants de l'entreprise ont remarqué les conditions de marché positives dans le Nord avec l'augmentation de la collecte des laiteries régionales de 6 à 8%.
L'usine en flux tendu possède une capacité d'une semaine de stockage sur le site. Pour éviter tout arrêt, les équipes travaillent en prévention. L’usine, qui n’a pas cessé de fonctionner durant les travaux, emploie 16 personnes pour la production pure.
L’agrandissement de la capacité de fabrication a engendré le recrutement d’ingénieurs qualité et de technico-commerciaux. L’entreprise a préféré investir dans les compétences déjà en place pour l’équipe production. Elle a été formée à la gestion du nouveau matériel. Alexandre Raguet explique :
Le procédé présent dans seulement trois usines en France apporte une performance granulométrique au broyage : les aliments sont plus homogènes donc mieux assimilables par les animaux. Comme le remarque Bernard Mahé, directeur général de Sanders :
Sanders Nord nourrit chaque année 84000 vaches laitières et 40000 bovins. Les dirigeants de l'entreprise ont remarqué les conditions de marché positives dans le Nord avec l'augmentation de la collecte des laiteries régionales de 6 à 8%.
Une production doublée
Aujourd’hui, l’usine peut produire jusqu’à 200000 tonnes d’aliments par an soit une production doublée par rapport à 2010. Alexandre Raguet, directeur de Sanders Nord détaille :Ce nouvel investissement fait de l’usine le plus important site industriel de la région de Landrecies. C’est un signe fort pour les éleveurs du Nord : nous sommes prêts à améliorer les performances de la nutrition animale dans notre région et à leur offrir des produits et des services de qualité.
L'usine en flux tendu possède une capacité d'une semaine de stockage sur le site. Pour éviter tout arrêt, les équipes travaillent en prévention. L’usine, qui n’a pas cessé de fonctionner durant les travaux, emploie 16 personnes pour la production pure.
L’agrandissement de la capacité de fabrication a engendré le recrutement d’ingénieurs qualité et de technico-commerciaux. L’entreprise a préféré investir dans les compétences déjà en place pour l’équipe production. Elle a été formée à la gestion du nouveau matériel. Alexandre Raguet explique :
En investissant dans les compétences, nous maintenons des emplois et créons de l’avenir.
La performance granulométrique
Une des nouvelles technologies qu’ont dû appréhender les employés de l’usine est le procédé de broyage Mostra© par écrasement. Mise au point par la Ferme d'innovations et de recherches de Sourches, le centre de recherche de Sanders, elle diffère de la méthode de broyage dite par marteau.Le procédé présent dans seulement trois usines en France apporte une performance granulométrique au broyage : les aliments sont plus homogènes donc mieux assimilables par les animaux. Comme le remarque Bernard Mahé, directeur général de Sanders :
Mostra permet de réduire la consommation d’aliments : les éleveurs peuvent optimiser l’indice de consommation de leurs élevages de l’ordre de 15% et améliorer significativement leur rentabilité.
L'usine, dont les travaux viennent de finir en octobre 2014, reste adaptable et sa capacité de fabrication sera peut-être augmentée dans les prochaines années.
À lire aussi:
Les difficultés s'empilent pour les fabricants
Les industriels proposent deux mesures pour soutenir l'élevage