Le tarissement se définit comme l’arrêt de la sécrétion de lait. Cette période, qui peut être vue comme improductive, est aussi celle la préparation de la lactation suivante et la dernière ligne droite de l’évolution du veau avant la naissance.
La gestion de cette phase dans un troupeau se révèle primordiale pour la rentabilité de l’élevage. « Les principaux enjeux du tarissement sont l’amélioration de la qualité et la production de lait, la limitation des troubles métaboliques, l’optimisation de la santé du veau et la préparation de la reproduction », présentait Romain Morice, consultant Nutrition Robot chez Eilyps, lors d’un webinaire organisé par l’entreprise de conseil en élevage.
2e facteur clé de succès : soigner la nutrition des vaches. « Le principe de base et de constituer deux lots – un lot "première période de tarissement " ( phase de repos) et un second lot "préparation au vêlage" (phase de lancement de la lactation) – afin de limiter les risques de fièvre de lait, de non-délivrance et d’acétonémie, et favoriser le démarrage en lait. » En première phase de tarissement, l’objectif est d’éviter l’amaigrissement des vaches en couvrant au mieux leurs besoins, qui sont, au niveau de l’ingestion, de 13 à 14 kg de MS. « Il faut aussi viser des concentrations en UFL de 8,5 à 9 et en PDI de 750 à 800 g, 25 g de phosphore et 50 g de calcium. »
Sur la phase stratégique des 20 à 30 derniers jours du tarissement, le maître mot est l’ingestion, pour une bonne préparation de la flore du rumen et de la future lactation. « Le but et de faire ingérer un maximum et de reconcentrer les rations », précise Romain Morice qui recommande d’accroître les concentrations en UFL à 9-10 et de viser un PDI à plus de 1000 g tout en élevant l’apport de phosphore ( à 30 g) et de calcium (60 g). « L’ingestion de la ration peut être améliorée avec de la paille broyée, l’ajout de levures et d’acides aminés. » L’expert conseille également un apport de minéraux spécifique au minimum trois semaines avant vêlage, et de veiller à réduire la BACA (Balance alimentaire cation anion, qui mesure l’acidité ou l’alcalinité d’un aliment) autour de zéro meq/kg de MS en utilisant un minéral adapté et des sels anioniques, et en limitant l’apport de potassium. Une meilleure ingestion de fourrages passe aussi par un accès à l’eau de bonne qualité et renouvelée.
Eilyps a chiffré l’impact économique des pertes de production, des troubles métaboliques et des problèmes de reproduction liés à une mauvaise préparation du tarissement. Pour un élevage de 75 vaches laitières, il s’élève à 4150 euros/an, sans compter le temps de travail de l’éleveur.
La gestion de cette phase dans un troupeau se révèle primordiale pour la rentabilité de l’élevage. « Les principaux enjeux du tarissement sont l’amélioration de la qualité et la production de lait, la limitation des troubles métaboliques, l’optimisation de la santé du veau et la préparation de la reproduction », présentait Romain Morice, consultant Nutrition Robot chez Eilyps, lors d’un webinaire organisé par l’entreprise de conseil en élevage.
Booster l’ingestion lors de la 2e phase du tarissement
La ration alimentaire, le confort et la santé des vaches en particulier conditionnent la réussite du tarissement. « En matière de confort, l’objectif est d’avoir une surface totale de 10 m2/vache, une place à l’auge, un sol souple, une ventilation adaptée et une eau propre à volonté », détaille Romain Morice qui conseille par ailleurs un parage préventif des vaches. L’opération vise à rétablir les aplombs, à refaire le creux axial, repérer les lésions pour les soigner précocement et retirer la corne de mauvaise qualité pour favoriser la croissance de corne saine. « Le tarissement est une période idéale pour intervenir, surtout si les vaches passent d’un système de logettes à une aire paillée. »2e facteur clé de succès : soigner la nutrition des vaches. « Le principe de base et de constituer deux lots – un lot "première période de tarissement " ( phase de repos) et un second lot "préparation au vêlage" (phase de lancement de la lactation) – afin de limiter les risques de fièvre de lait, de non-délivrance et d’acétonémie, et favoriser le démarrage en lait. » En première phase de tarissement, l’objectif est d’éviter l’amaigrissement des vaches en couvrant au mieux leurs besoins, qui sont, au niveau de l’ingestion, de 13 à 14 kg de MS. « Il faut aussi viser des concentrations en UFL de 8,5 à 9 et en PDI de 750 à 800 g, 25 g de phosphore et 50 g de calcium. »
Sur la phase stratégique des 20 à 30 derniers jours du tarissement, le maître mot est l’ingestion, pour une bonne préparation de la flore du rumen et de la future lactation. « Le but et de faire ingérer un maximum et de reconcentrer les rations », précise Romain Morice qui recommande d’accroître les concentrations en UFL à 9-10 et de viser un PDI à plus de 1000 g tout en élevant l’apport de phosphore ( à 30 g) et de calcium (60 g). « L’ingestion de la ration peut être améliorée avec de la paille broyée, l’ajout de levures et d’acides aminés. » L’expert conseille également un apport de minéraux spécifique au minimum trois semaines avant vêlage, et de veiller à réduire la BACA (Balance alimentaire cation anion, qui mesure l’acidité ou l’alcalinité d’un aliment) autour de zéro meq/kg de MS en utilisant un minéral adapté et des sels anioniques, et en limitant l’apport de potassium. Une meilleure ingestion de fourrages passe aussi par un accès à l’eau de bonne qualité et renouvelée.
Limiter le stress thermique
Enfin, côté santé, le consultant conseille de limiter au maximum, durant la période de tarissement, le stress thermique, responsable de la baisse de production de lait durant la lactation suivante chez les vaches (4 à 5 kg/jour) comme chez les génisses nées de vaches exposées à ce stress. Il entraînerait également une perte de poids, à la naissance et au sevrage, sur ces mêmes génisses. «Limiter le stress thermique des vaches taries accroît la production laitière et améliore le poids de la génisse à la naissance », assure Romain Morice.Eilyps a chiffré l’impact économique des pertes de production, des troubles métaboliques et des problèmes de reproduction liés à une mauvaise préparation du tarissement. Pour un élevage de 75 vaches laitières, il s’élève à 4150 euros/an, sans compter le temps de travail de l’éleveur.