Vaches laitières : les 8 conseils de Valérie Brocard pour maîtriser les coûts alimentaires

Malgré la baisse actuelle des prix des matières premières agricoles, le contexte économique reste tendu. Valérie Brocard, chargée d’expérimentation à l’Idele, est formelle : l’élevage laitier français bénéficie d’atouts indéniables pour faire face à l’inflation. Herbe, maïs, méteil et colza, voilà quatre aliments qui, selon cette spécialiste, allient performances zootechniques et économiques.

1. Valoriser l’herbe et le pâturage

En France, les conditions pédoclimatiques sont propices à la production d’herbe, un aliment adapté aux besoins des bovins. « Son utilisation dans la ration suppose un travail sur la qualité. C’est-à-dire : l’herbe doit être récoltée ou pâturée jeune, lorsqu’elle est riche en nutriments et en énergie. Idéalement, l’entrée au pâturage se fait au stade 10-12 cm de hauteur », assure Valérie Brocard, chargée d’expérimentation à la ferme expérimentale de Trévarez, dans le Finistère. Le pâturage reste la solution la plus économique, bien qu’il demande de la maîtrise technique et un aménagement des surfaces. À noter : sans complémentation, dans des conditions optimales de pâturage, un animal ingère en moyenne l’équivalent de 16 à 18 kg de MS/jour.

2. Produire de l’ensilage de maïs et des méteils

Le réchauffement climatique complexifie la production de maïs et des mélanges céréales-protéagineux. Pourtant, selon Valérie Brocard, ces cultures demeurent des productions incontournables pour améliorer l’autonomie alimentaire des troupeaux. « Dans notre pays, sauf en zone montag

La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés