Le nombre de vêlages en baisse en 2017

L'année 2017 enregistre une baisse des naissances de 270 000 têtes en élevage allaitant. De plus, le cheptel allaitant baisse, lui aussi, de 92 000 têtes après une phase de capitalisation entre 2013 et 2016. La charolaise, la blonde d’Aquitaine et les races croisées observent une baisse à la fois du cheptel mais aussi de la productivité. La charolaise compte une baisse de productivité de 7 % tout comme la blonde d’Aquitaine et - 6 % pour les races croisées. 
"À l’inverse, la limousine, l’aubrac et la salers voient une légère hausse de leur cheptel ce qui compense la baisse des naissances", observe Éva Groshens. 

Les fourrages 2016 médiocres : un impact sur la fertilité

"Nous avons mené plus de cinquante enquêtes auprès d’éleveurs de six départements, explique Éva Goshens. Ce qui ressort est une baisse de la fertilité pour l’ensemble des races avec un taux de vêlage mensuel moyen en baisse". Un facteur peut justifier les baisses de naissances et de productivité : la qualité des fourrages. L’année 2016 marque une année climatique et fourragère atypique. Avec une hypothèse de retour à des taux de fertilité normaux, l’Idele projete une hausse des naissances, hors croisée, de 3,5% en 2017. 
Quel impact sur l’orientation des mâles ? "Pour le moment, l’orientation des mâles se répartit comme tous les ans, avec 58% de broutards de 14 mois en vie et 40% de broutards exportés", indique Éva Groshens.