Les cours de la vache de type U sont proches des 6 euros par kilogramme de carcasse

À la fois en races allaitantes et races laitières, les abattages poursuivent leur baisse, ce qui se traduit par des cours qui restent au-dessus des moyennes de ces trois dernières années.

En semaine 19 (du 6 mai au 12 mai), la cotation de la vache de type U a atteint 5,99 €/kg de carcasse, soit +3 % par rapport à 2023. Une tendance qui est la même pour la vache de type R, mais différente pour la vache de type O et de type P, bien que les cours soient à la hausse par rapport aux dernières semaines.

« Sur les semaines 14 à 18 (incluant la semaine de Pâques en 2024 et 2023), les abattages de gros bovins étaient en baisse de 2 % par rapport. à 2023 d’après l’indicateur hebdomadaire de Normabev. Les abattages de vaches étaient toujours ralentis (-7 % en type viande et -4 % en type lait), en lien avec le ralentissement de la décapitalisation », précise l’Idele.

En jeunes bovins les cours sont en dessous des niveaux de 2023

La relocalisation de l’engraissement en France s’accompagne d’une hausse de la sortie des jeunes bovins (JB). Entre les semaines 14 (du 1^er avril au 7 avril) et 18 (du 29 avril au 5 mai), l’abattage des jeunes bovins est en hausse de 5 % par rapport à l’an passé pour les laitiers et de 2 % pour les JB viande et les génisses.

« Alors que les prix à la production se tiennent particulièrement bien en Italie et ont cessé de baisser en Allemagne, les cotations françaises des jeunes bovins poursuivent leur baisse saisonnière. Le retour de l’offre de jeunes bovins en France grâce à la renationalisation partielle de l’engraissement semble peser sur les prix », détaille l’Idele.

En semaine 19, seul le cours du JB de type O est à la hausse pour s’établir à 4,77 €/kg, avec, tout de même, une baisse de 7 % par rapport à l’année passée à la même période. Dans le même temps, la cotation du JB U enregistre une baisse de 13 centimes.