
Le 7 novembre 2017, Grand Angle Viande organisé par l’Institut technique de l’élevage à Paris a souligné d’emblée les paradoxes que vit encore la filière viande bovine.
D’un côté, la consommation de bœuf s’érode en France, moins 5 % en dix ans.
De l’autre, la demande de broutards à l’international est très dynamique. Cette situation entraîne des compromis qui ne sont pas toujours facile à contrôler par les éleveurs et la filière. L’érosion de la consommation française, assez faible, cache une baisse par habitant significative, la population étant en augmentation. Le cours des vaches à viande dépend en partie de celui des vaches laitières.
Philippe Chotteau de l’Institut de l’élevage qui présentait ces chiffres aux participants de Grand angle prévient :
D’un côté, la consommation de bœuf s’érode en France, moins 5 % en dix ans.
De l’autre, la demande de broutards à l’international est très dynamique. Cette situation entraîne des compromis qui ne sont pas toujours facile à contrôler par les éleveurs et la filière. L’érosion de la consommation française, assez faible, cache une baisse par habitant significative, la population étant en augmentation. Le cours des vaches à viande dépend en partie de celui des vaches laitières.
Philippe Chotteau de l’Institut de l’élevage qui présentait ces chiffres aux participants de Grand angle prévient :
Il va rester volatil. Et le nombre de vaches laitières ne devrait pas baisser.L’abattage de vaches laitières a ainsi fortement augmenté en 2016 avec la fin des quotas pour diminué de 4 % sur les 9 premiers mois de 2017. Dans le même temps, celui des vaches à viande est resté assez stable en 2016 pour rebondir cette année (+ 4 %). Par ailleurs, on a assisté durant dix ans à un alourdissement des carcasses de vaches de réforme allaitantes (3,5 kg/an en moyenne). Alors que l’objectif est de faire diminuer leur poids pour correspondre aux exigences commerciales. Mais dans le même temps, cet alourdissement des vaches était nécessaire pour produire de bons broutards et jeunes bovins. Or, il semblerait que des limites aient été atteintes. Les Italiens par exemple qui sont les premiers importateurs de broutards français commencent à émettre quelques critiques à ce sujet. La filière semble à l’écoute puisqu’en 2016, l’institut de l’élevage constate une rupture dans l’alourdissement des vaches à viande. Le poids moyen est passé à 415 kg au printemps 2017 alors qu’en 2016, il était à 425 kg.