
Sylvie Goy-Chavent, sénatrice UDI de l’Ain et rapporteure de la mission commune d’information du Sénat sur la filière viande en France et en Europe, a fait l’objet d’insultes, d’attaques personnelles et de menaces sur Internet, suite à la publication le 17 juillet du rapport en question. C’est la 38e des 40 propositions du rapport (adopté à l’unanimité par le Sénat) qui a suscité ces attaques : « Instaurer un étiquetage obligatoire du mode d’abattage des animaux de boucherie, selon des modalités non stigmatisantes ». Malgré la deuxième partie de la phrase, « cette suggestion est jugée antisémite par certains commentateurs », d’après un article du Monde du 18 juillet.
La synthèse du rapport indique que :
Outre l’étiquetage, la mission souhaite aussi imposer des contrôles vétérinaires au poste d’abattage pour toutes les espèces, et mettre en place un suivi des incidents d’étourdissement ou d’égorgement. Néanmoins, la mission commune d’information se dit défavorable à une interdiction de l’abattage sans étourdissement. La réglementation européenne le permet quand cela est prescrit par des rites religieux, en l’occurrence les rites juif (viande casher) et musulman (viande halal).
La mission commune d’information sur la filière viande a été mise en place dans le contexte du scandale de la viande de cheval qui a éclaté en février. Cette affaire a fragilisé une filière déjà en proie à des difficultés. En moins de quatre mois, la mission a mené auditions, tables rondes et déplacements pour rencontrer tous les acteurs. Ses 40 propositions relèvent de trois grands axes : améliorer la sécurité sanitaire dans la filière viande ; relancer un modèle économique dans l’impasse ; répondre à des attentes sociétales croissantes.
À lire aussi :
Le rapport sur le site du Sénat : "Traçabilité, compétitivité, durabilité : trois défis pour redresser la filière viande."
Reportage vidéo sur la mission commune d'information
La synthèse du rapport indique que :
la mission estime qu’il existe aujourd’hui suffisamment d’éléments pour affirmer que l’abattage avec étourdissement minimise les souffrances animales.
Outre l’étiquetage, la mission souhaite aussi imposer des contrôles vétérinaires au poste d’abattage pour toutes les espèces, et mettre en place un suivi des incidents d’étourdissement ou d’égorgement. Néanmoins, la mission commune d’information se dit défavorable à une interdiction de l’abattage sans étourdissement. La réglementation européenne le permet quand cela est prescrit par des rites religieux, en l’occurrence les rites juif (viande casher) et musulman (viande halal).
La mission commune d’information sur la filière viande a été mise en place dans le contexte du scandale de la viande de cheval qui a éclaté en février. Cette affaire a fragilisé une filière déjà en proie à des difficultés. En moins de quatre mois, la mission a mené auditions, tables rondes et déplacements pour rencontrer tous les acteurs. Ses 40 propositions relèvent de trois grands axes : améliorer la sécurité sanitaire dans la filière viande ; relancer un modèle économique dans l’impasse ; répondre à des attentes sociétales croissantes.
À lire aussi :
Le rapport sur le site du Sénat : "Traçabilité, compétitivité, durabilité : trois défis pour redresser la filière viande."
Reportage vidéo sur la mission commune d'information