Au mois de mai, les exportations de viande bovine française (réfrigérée, congelée et transformée) étaient en hausse de 10 % par rapport au même mois de l’année précédente. Une tendance qui conforte celle du mois d’avril, au cours duquel les exportations étaient en hausse de 24 % en comparaison à l’année passée. Elles atteignent 19.300 tonnes équivalent carcasse (téc), un chiffre toutefois en dessous des niveaux de 2022.
Hausse des exportations vers les pays tiers
Sur les cinq premiers mois de l’année, les exportations de viande bovine française, uniquement réfrigérée et congelée, ont augmenté de 9 % par rapport à l’année écoulée.
Les principales destinations sont l’Italie (environ 20.500 téc) malgré une baisse de 6 % en un an, l’Allemagne (environ 16.000 téc) et les Pays Bas (environ 15.000 téc).
La plus forte progression par rapport à l’année passée concerne les envois vers les pays tiers (+ 157 %, environ 6.000 téc) grâce à des contrats avec la Turquie et l’Algérie. « Les achats turcs seraient en train de ralentir depuis juin, mais pourraient reprendre de la vitesse en septembre selon nos contacts locaux », indique L’Idele.
Les importations depuis l’Espagne et l’Italie en hausse de 15 %
En parallèle, les importations de viande bovine française (réfrigérée, congelée et transformée) étaient en baisse de 4 % en mai par rapport à 2023, soit un total de 28.200 téc. Sur les cinq premiers mois de l’année, elles sont également en baisse de 4 %, cette fois-ci uniquement pour les viandes réfrigérées et congelées.
Ces importations progressent fortement depuis l’Espagne (+ 15 %, environ 9.500 téc), l’Italie (+ 15 %, environ 6.500 téc) et la Pologne (+ 11 %, environ 6.500 téc). En revanche, les importations depuis l’Allemagne sont en baisse de 20 % (environ 12.000 téc), depuis les pays tiers (- 12 %, environ 2.500 téc) et depuis les Pays Bas de (- 9 %, environ 34.000 téc).