Viandes bovines : hausses des cours… et des charges

La vache U standard cotait 5,87 €/kg de carcasse à son pic d’avant-fêtes en semaine 49, contre 5,08 €/kg lors du même pic en 2021. © Cynoclub/Abode Stock
À la fin de l’année 2022, les prix des viandes bovines sont restés globalement orientés par une hausse qui ne compense qu’une partie de l’augmentation des charges.

En novembre, les abattages de gros bovins ont totalisé 268000 têtes, soit une baisse significative par rapport aux années précédentes. Cette décapitalisation se poursuit également dans le cheptel laitier qui a perdu 330000 vaches en 6 ans contre 480000 vaches pour le cheptel allaitant.
Le prix des vaches allaitantes est en hausse, tandis que celui des vaches laitières, en légère baisse, se rapproche des cotations européennes. Ces prix restent toutefois à des niveaux très élevés comparé aux années précédentes.

« La vache U standard cotait 5,87 €/kg de carcasse à son pic d’avant-fêtes en semaine 49, contre 5,08 €/kg lors du même pic en 2021. La vache R standard cotait 5,39 €/kg (+25% /2021 et +36% /2020) », indique l’Institut de l’élevage dans le dernier numéro de Tendances Lait Viande. Les évolutions des prix des animaux finis sont à mettre en regard de leurs prix de revient qui a considérablement augmenté du fait de la flambée des prix des matières premières.

Hausse des cours des jeunes bovins

À l’approche des fêtes de fin d’année, les cours des jeunes bovins européens gagnaient encore quelques centimes.

En France, « la cotation du JB U a gagné 11 centimes en 4 semaines pour grimper à 5,47 €/kg de carcasse en semaine 49 (+20% /2021 et +45% /2020). Celle du JB R a gagné 10 centimes sur la même période, à 5,36 €/kg (+22% /2021 et + 47% /2020). Celle du JB O est restée stable autour de 5,00 €/kg (+37% /2021 et +56% /2021) », indique l’Idele.

En Italie, les sorties de jeunes bovins ont été considérablement limitées cet automne en raison des incertitudes sur les effets de la sécheresse et de la guerre en Ukraine.
En Espagne, la production de jeunes bovins poursuit sa hausse, tandis qu’en Allemagne, les prix sont relativement stables depuis mi-novembre. A contrario, la production polonaise recule désormais depuis deux ans, par manque de petits veaux à engraisser. Ce repli fait suite à une longue expansion depuis l’adhésion de la Pologne à l’UE en 2004, qui avait donné lieu à une baisse des exportations polonaises de jeunes veaux laitiers, puis à une hausse des importations de veaux en provenance des pays voisins.

Viandes bovines femelles : des dynamiques divergentes en Europe

Les cotations des réformes suivent désormais des trajectoires différentes. L’offre en réformes a rebondi dans certains États membres comme en Irlande, au Royaume-Uni ou en Allemagne. Après la forte baisse des dernières semaines, les cours irlandais se sont redressés contrairement à la Pologne où les cotations des réformes sont reparties à la baisse après une brève remontée.

Source : Institut de l’élevage | Tendances Lait Viande | N° 345 - Décembre 2022
 

Viande

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15