
Pour Damien Pillaud, former un chien de conduite comme Milo demande de nombreuses heures d’apprentissage.
© L. Fréhel/Téma agenceAu Gaec de la Pierre folle, en Vendée, Damien Pillaud, l’un des trois associés, s’apprête à ramener les 70 vaches laitières de l’exploitation à l’intérieur du bâtiment d’élevage.
À ses pieds, Milo attend les ordres : « Droite Milo ! » Le chien détale, il contourne les vaches avant de se positionner derrière le troupeau. « Pousse Milo », s’écrie son maître. Le chien rassemble les retardataires. À 11 h 10, la dernière vache entre dans le bâtiment.
S'intéresser à la génétique
Milo est né dans une ferme voisine. Damien Pillaud, son maître, l’a adopté alors qu’il avait deux mois et demi : « En 2016, je cherchais un chiot que je pourrai former à la conduite de troupeau. Mon cousin avait une portée de borders collies qu’il souhaitait donner. De plus, cette race me plaisait, car ce sont de bons bergers, intelligents et énergiques. Adopter ce chien était une solution simple. »
Pourtant, si c’était à refaire, Damien Pillaud choisirait son chien en s'appuyant sur d’autres critères :
« Je suis éleveur, je travaille sur la génétique de mes bovins. Curieusement, je n’ai pas appliqué la même démar
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