
En contradiction avec la méthode de l’Analyse du cycle de vie (ACV) et Agribalyse, Interbev va contribuer à l’expérimentation nationale portant sur l’affichage environnemental.
L’interprofession du bétail et des viandes, Interbev, se lance dans des travaux spécifiques qui visent à proposer une alternative à la méthodologie basée sur la seule Analyse du cycle de vie (ACV). En effet, dans le cadre du projet de loi Climat et résilience, la question de l’affichage environnemental est actuellement débattue. À ce sujet, Interbev a alerté en décembre dernier sur les limites des méthodes ACV et Agribalyse, qui d’après l’interprofession, valoriseraient l’élevage industriel.
L’interprofession du bétail et des viandes, Interbev, se lance dans des travaux spécifiques qui visent à proposer une alternative à la méthodologie basée sur la seule Analyse du cycle de vie (ACV). En effet, dans le cadre du projet de loi Climat et résilience, la question de l’affichage environnemental est actuellement débattue. À ce sujet, Interbev a alerté en décembre dernier sur les limites des méthodes ACV et Agribalyse, qui d’après l’interprofession, valoriseraient l’élevage industriel.
Promouvoir le droit à l'information
« Nous voulons promouvoir le droit à l’information en matière d’environnement, une information utile, objective, complète et accessible à tous, indique Dominique Langlois, président d’Interbev. C’est pourquoi nous proposons d’intégrer à l’affichage environnemental de nouveaux critères d’information essentiels. »
La création d'un "score environnemental officiel"
L’objectif de la contribution d’Interbev à l’expérimentation nationale est de participer à la construction d’un « score environnemental officiel ». Pourquoi ? Car à ce stade, les systèmes de notations ACV et Agribalyse, dont résultent les données, sont initialement élaborés pour l’industrie et de ce fait s’appliquent difficilement pour les produits issus du vivant.« En conséquence, si l’on suit ce système de notation, il s’avère qu’une viande issue de l’élevage industriel américain type feedlot serait mieux notée d’un point de vue environnemental qu’une viande bio issue d’une production herbagère en France. »
Intégrer 5 autres critères
En collaboration avec l’Institut de l’élevage et le cabinet de conseil Evea, l’interprofession souhaite alors intégrer des critères environnementaux additionnels comme le stockage du carbone, le moindre recours aux pesticides, la préservation de la biodiversité, l’entretient des paysages ou encore la préservation de la qualité des sols et des ressources en eau. D’autres critères, comme les critères de choix des Français seront pris en compte.