
Cet été, sécheresse et fortes chaleurs ont donné un coup d’accélérateur à la décapitalisation, tant en élevage laitier qu’allaitant, explique l’institut de l’élevage.
Le recul du cheptel allaitant s’est encore accéléré en début d’été.
Ajustement du cheptel laitier
Malgré la hausse du prix du lait, les prix élevés des aliments et les conditions caniculaires et sèches de l’été ont poussé les éleveurs laitiers à ajuster leur cheptel.
Le recul du cheptel allaitant s’est encore accéléré en début d’été.
« Au 1er août, le nombre de vaches allaitantes présentes en France était en recul de 3,1% par rapport à 2021. Cette accentuation est le résultat d’une forte chute des entrées de génisses dans le troupeau de vaches : -7% en juin par rapport à 2021 et -8% en juillet alors que les réformes ne se sont pas accélérées », indique l’Idele dans le dernier numéro de Tendances Lait Viande.Cependant, ce phénomène de décapitalisation n’est pas nouveau. Il a débuté en 2016. Il commence toutefois à affecter les abattages, selon l’institut technique :
« D’après l’indicateur hebdomadaire de Normabev, le nombre de vaches allaitantes abattues sur les semaines 31 à 35 a reculé de 4% par rapport à 2021, et celui de génisses de type viande de 1%. Le poids moyen, en baisse de 1,2% pour les vaches, suggère une moins bonne finition dans un contexte de sécheresse et de cherté des aliments achetés. »
Ajustement du cheptel laitier
Malgré la hausse du prix du lait, les prix élevés des aliments et les conditions caniculaires et sèches de l’été ont poussé les éleveurs laitiers à ajuster leur cheptel.
« Au 1er août, le nombre de génisses laitières âgées de 18 à 36 mois était en baisse de 4,5% par rapport à 2021, de quoi fortement limiter les entrées dans le cheptel prochainement. Les réformes ont également été nombreuses : sur les semaines 31 à 35, les abattages de vaches laitières étaient en hausse de 3% par rapport à 2021 », indique l’Idele.