La production de viande bovine française en baisse de 1 % en 2021

La production de viande bovine française en baisse de 1 % en 2021. ©cspictures/Adobestock
L'Institut de l’élevage projette une baisse de la production de viande bovine  de 1% en 2021. Une diminution qui s’explique notamment par la réduction des cheptels laitiers et allaitant depuis plusieurs années. 

Cette année, les projections donnent une production nette de bovins finis à 1,43 million de téc soit une baisse de 1%. Les tonnages des femelles seraient en baisse de 7 000 téc, les mâles non castrés de 5 000 téc, les bœufs de 1 000 téc et pour les veaux de boucherie de 1 000 téc. 
 
   2019  2020  2021  2020p/2019  2021p/2020
Femelles  820  830  823  + 1,3%  - 0,9%
Taurillons et Taureaux  376  381  376  + 1,3%  - 1,4%
Bœufs   56  54  53  - 3,0%  - 1,5%
Total gros bovins  1252  1266  1252  + 1,1%  - 1,1%
Veaux de boucherie  184  178  177  - 3,0%  - 0,6%
Total viande bovine   1436  1444  1428  + 0,6%  - 1,0%
 Production nette en France de bovins finis (1000 téc) Source : GEB-Département économie de l’Institut de l’élevage

La production de femelles en baisse

Après une hausse de 1% de la production de femelles en 2020, la production en 2021 devrait être en baisse. Concernant les races allaitantes, les réformes seront en baisse de 0,5 % et les génisses de boucherie de - 0,8%. 

« Le cheptel de vaches laitières a fini l’année 2020 à un bas niveau (- 2%/2019), en raison du contexte de la pandémie de Covid-19, explique l’Idele. Les réformes de vaches laitières devraient reculer de 1,7%/2020 avec un poids moyen qui resterait stable. »

Recul moins important pour les bœufs 

Concernant les bœufs, l’Idele annonce que la production se réduira mais qu’elle sera moins forte que les années passées en passant de - 9% en 2018 à - 1,5% en 2021. Cela s’explique par un recul des effectifs de mâles de 24 à 36 mois en BDNI au 1er décembre 2019 qui était moindre que les années précédentes. 
 
Même tableau pour les veaux de boucherie. Après avoir particulièrement été affectés par les restrictions liées à la pandémie de Covid-19 et notamment la fermeture des restaurants, le taux de prélèvement de la filière veau pourrait augmenter en 2021. 

« Alors que la baisse significative du cheptel laitier conduira à une baisse des naissances de la même ampleur, environ 2%, la production de veaux de boucherie pourrait ne baisser que de 0,6 % en têtes comme en tonnages. »

 

Quid des exportations ? 

Vers des exportations de broutards et de taurillons stabilisés en 2021, c’est ce que projette l’Idele. En effet, les naissances dans le cheptel allaitant ont été stables au second semestre 2020 et sont attendues en légère baisse au premier semestre 2021. Le disponible exportable de broutards en 2021 serait stable. Pour le moment, la demande italienne reste bien présente grâce à une prime à l’abattage stabilisée.

En revanche : « La demande espagnole dépendra de l’adaptation aux nouvelles contraintes de vaccination FCO et la rentabilité de l’engraissement local face à une consommation intérieure essentiellement orientée vers la restauration hors domicile », indique l’Idele. 

Des données difficiles à prévoir

Du côté des taurillons, les sorties de jeunes bovins de type viande sont annoncées en baisse cette année. Conséquence de la pandémie, les poids moyens des carcasses des jeunes bovins seraient en léger repli après la hausse enregistrée en 2020, en raison des retards d’enlèvements en ferme.

« Les exportations de jeunes bovins vivants restent très difficiles à prévoir, car elles sont soumises à de nombreux paramètres politiques et sanitaires, précise l’Idele. Nous faisons l’hypothèse d’une stabilité par rapport à 2020. »

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