
L’Insee a publié ses chiffres sur le compte de l’agriculture et constate une hausse généralisée des prix.
Dans une étude publiée le 7 juillet, l’Insee constate une « forte augmentation » de la valeur de la production agricole en 2021 : +7,7%. Un chiffre expliqué en grande partie par l’inflation des prix des matières premières. Mais tous les secteurs ne s’en sortent pas de la même façon.
Si les productions animales augmentent en valeur, pour s'établir à 26,8 milliards d’euros en 2021 (+1,7% par rapport à 2020), la production diminue en revanche en volume (-2,1%) La production de gros bovins est la plus marquée par cette baisse (-3,2%). Suivent les porcins (-2,5%), les ovins-caprins et le lait (-2,0%), les volailles (-1,7%) et les veaux (-1,3%). Seule la production des œufs augmente en 2021 (+3,5%).
En revanche, les prix des productions animales ont augmenté en 2021, de 3,9% au global, ce qui permet cette hausse de la production en valeur. Les prix des gros bovins sont en hausse de 5,9%, ceux des veaux de 6,9%, on note une hausse de 8,7% pour les ovins-caprins, de 6,5% pour les volailles et de 4,3% pour le lait.
Pour l’Insee, cela « s’explique par le dynamisme de la demande intérieure, conséquence de la réouverture progressive de la restauration collective, et par la fermeté de la demande mondiale, notamment en produits laitiers industriels ». Une petite exception cependant : le prix des porcins est en baisse (-4,4%), et ce pour la deuxième année consécutive. Une conséquence de l’affaiblissement de la demande asiatique d’une part, et du niveau élevé des stocks européens d’autre part.
Dans une étude publiée le 7 juillet, l’Insee constate une « forte augmentation » de la valeur de la production agricole en 2021 : +7,7%. Un chiffre expliqué en grande partie par l’inflation des prix des matières premières. Mais tous les secteurs ne s’en sortent pas de la même façon.
Si les productions animales augmentent en valeur, pour s'établir à 26,8 milliards d’euros en 2021 (+1,7% par rapport à 2020), la production diminue en revanche en volume (-2,1%) La production de gros bovins est la plus marquée par cette baisse (-3,2%). Suivent les porcins (-2,5%), les ovins-caprins et le lait (-2,0%), les volailles (-1,7%) et les veaux (-1,3%). Seule la production des œufs augmente en 2021 (+3,5%).
En revanche, les prix des productions animales ont augmenté en 2021, de 3,9% au global, ce qui permet cette hausse de la production en valeur. Les prix des gros bovins sont en hausse de 5,9%, ceux des veaux de 6,9%, on note une hausse de 8,7% pour les ovins-caprins, de 6,5% pour les volailles et de 4,3% pour le lait.
Pour l’Insee, cela « s’explique par le dynamisme de la demande intérieure, conséquence de la réouverture progressive de la restauration collective, et par la fermeté de la demande mondiale, notamment en produits laitiers industriels ». Une petite exception cependant : le prix des porcins est en baisse (-4,4%), et ce pour la deuxième année consécutive. Une conséquence de l’affaiblissement de la demande asiatique d’une part, et du niveau élevé des stocks européens d’autre part.