Dès l'annonce du confinement, les ECEL se sont organisées pour continuer à accompagner les éleveurs à distance, et ce par tous les moyens appropriés (appels téléphoniques ou vidéo, réseaux sociaux, mails…). Dans certains cas, quand cela est possible et souhaité, le conseiller peut se déplacer sur l’exploitation pour un tour de parcelles, de troupeaux ou de bâtiments, sans face à face, de façon à respecter les règles de distanciation physique.
Concernant le contrôle de performances et le suivi qualité, les entreprises du réseau FCEL s’organisent depuis les premiers jours de confinement pour réaliser différemment la collecte des données et les interventions dans les élevages. Les autres protocoles, encore majoritaires, sont adaptés avec des modes dérogatoires discutés avec les partenaires de la génétique au sein de France génétique élevage et sont approuvés par les organismes de sélection.
p.p1 {margin: 0.0px 0.0px 0.0px 0.0px; font: 12.0px 'Minion Pro'} « À plus long terme, nous devrons certainement encore faire face à de nombreuses perturbations sur les marchés pour les éleveurs, et dans l’organisation du travail pour les entreprises. En effet, le virus sera toujours là et nous allons devoir vivre avec. Nous devons continuer à innover pour développer et pour adapter nos services en fonction des besoins des éleveurs et des filières. C’est pourquoi les ECEL s’organisent et réfléchissent à l’après-confinement », indique France conseil élevage dans un communiqué.
Ce contexte difficile aura sans nul doute des impacts extrêmement importants et durables sur les activités et les entreprises du réseau FCEL, malgré ces nombreux efforts d’adaptation. Nous attendons du ministère de l’Agriculture comme de la MSA une prise de conscience de cette situation, et davantage de soutien auprès des acteurs du service aux éleveurs.