« Les passages d’homme sont souvent vus comme une perte de place, déplore Didier Orivelle, responsable du service prévention des risques professionnels de la MSA de Lorraine. Pourtant, ces installations réduisent le risque de chute et de fatigue. De plus, l’utilisateur entre dans le champ de vision de l’animal. Être vu par les animaux réduit aussi le risque d’accident. »
La circulation des engins est aussi à prendre en compte. Cet expert cite un exemple qu’il qualifie de classique : « Pour économiser le coût d’une porte, il arrive qu’un éleveur construise un mur au bout de son couloir d’alimentation. Lors de la distribution des fourrages, il est donc obligé de reculer avec son engin. Cette pratique génère un risque d’écrasement au quotidien. »
Autre point essentiel : la contention. « Les éleveurs qui investissent dans des systèmes de contention type camembert ou autres, regrettent souvent de ne pas avoir fait ce choix plus tôt. En effet, une contention efficace sécurise les interventions, diminue la pénibilité du travail et limite le stress des animaux. »
L’éleveur est garant de la sécurité des intervenants extérieurs comme les transporteurs. Pour cette raison, les interventions sur le bâtiment doivent aussi être réfléchies :
« Par exemple, les plaques de fibrociment utilisées pour les toitures sont cassantes. Il faut donc penser à une solution pour les remplacer en toute sécurité », conclut Didier Orivelle.
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