
L’offre est toujours limitée en Europe. En Nouvelle-Zélande, la sécheresse automnale a ponctuellement stimulé les abattages, mais cela n’a pas impacté le marché européen où les prix restent élevés. En effet, les exportations de Nouvelle-Zélande se portent de plus en plus vers la Chine.
L’Institut de l’élevage fait le point sur le marché mondial de la viande ovine dans le dernier numéro de « Tendances lait viande ».
Au premier trimestre, les abattages britanniques ont reculé de 10% par rapport à 2020, une baisse due notamment à un cheptel en repli. Toujours par rapport à 2020, les importations ont aussi été en recul de 8 % sur les deux premiers mois. Ainsi, la cotation s’envole : 6,74 £/kg en semaine 17, soit + 2,10 £/2020.
Malgré un accord post-Brexit, les envois de viande britannique vers le marché européen, qui représentent 90 %, sont freinés par des surcoûts non tarifaires. Ces derniers représenteraient entre 1% et 8% de la valeur de la carcasse, contre 0,4% avant le Brexit (selon Farmers Weekly).
En semaine 17, les Hoggets1 étaient cotés 7,75 €/kg, soit +1,45 € /2020, et les agneaux de printemps 8,20 €/kg, soit +1,60 € /2020.
Au premier quadrimestre, les abattages d’ovins ont reculé de 8 % par rapport à 2020. De plus, les importations d’agneaux vivants d’Irlande du Nord ont chuté depuis le Brexit (de 30% sur 16 semaines, selon Bord Bia).
Les exportations de viande ovine ont ainsi légèrement progressé au premier trimestre (+1% /2020). Les flux ont, en revanche, varié selon les destinations : bond vers la Chine (+ 50%), mais chute vers le Royaume-Uni (- 22%) et l’UE-27 (- 30%).
(1) Moutons ayant entre un et deux ans.
L’Institut de l’élevage fait le point sur le marché mondial de la viande ovine dans le dernier numéro de « Tendances lait viande ».
Au premier trimestre, les abattages britanniques ont reculé de 10% par rapport à 2020, une baisse due notamment à un cheptel en repli. Toujours par rapport à 2020, les importations ont aussi été en recul de 8 % sur les deux premiers mois. Ainsi, la cotation s’envole : 6,74 £/kg en semaine 17, soit + 2,10 £/2020.
« Les exportations de viande ovine, essentiellement concentrées vers la France depuis le début d’année, auraient reculé de 40% sur deux mois par rapport à 2020. Attention tout de même à ces chiffres, car il y a une rupture des données douanières depuis le 1er janvier 2021 », explique l'Institut de l'élevage.
Malgré un accord post-Brexit, les envois de viande britannique vers le marché européen, qui représentent 90 %, sont freinés par des surcoûts non tarifaires. Ces derniers représenteraient entre 1% et 8% de la valeur de la carcasse, contre 0,4% avant le Brexit (selon Farmers Weekly).
Les exportations irlandaises ont chuté de 33 % en février
En Irlande, l'offre est toujours limitée face à une demande intérieure élevée. En effet, le confinement a stimulé la consommation de viande d’agneau.En semaine 17, les Hoggets1 étaient cotés 7,75 €/kg, soit +1,45 € /2020, et les agneaux de printemps 8,20 €/kg, soit +1,60 € /2020.
Au premier quadrimestre, les abattages d’ovins ont reculé de 8 % par rapport à 2020. De plus, les importations d’agneaux vivants d’Irlande du Nord ont chuté depuis le Brexit (de 30% sur 16 semaines, selon Bord Bia).
« Ainsi, les exportations irlandaises de viande ovine sont alors restées en net retrait en février 2021 : - 33% /2020. Elles ont reculé notamment vers le Royaume-Uni (de 54%) et la France (de 41%) », indique l'Institut de l'élevage.
Nouvelle-Zélande : bond des exportations vers la Chine
Après des baisses en janvier et en février 2021, les abattages ont rebondi en mars : + 22% de viande ovine produite. Des sécheresses enregistrées dans plusieurs régions peuvent expliquer cette augmentation.Les exportations de viande ovine ont ainsi légèrement progressé au premier trimestre (+1% /2020). Les flux ont, en revanche, varié selon les destinations : bond vers la Chine (+ 50%), mais chute vers le Royaume-Uni (- 22%) et l’UE-27 (- 30%).
« Le marché chinois est très attractif, et la Nouvelle-Zélande reste de loin leur premier fournisseur », explique l'Institut de l'élevage.
(1) Moutons ayant entre un et deux ans.