"La mission première de l’industrie de la nutrition des plantes et de la santé des sols est d’accompagner un monde agricole en pleine mutation." C’est en ces propos que Delphine Guey, présidente de l’Union nationale des industries de la fertilisation (Unifa) s’exprimait lors de l’assemblée générale annuelle, le 1er juin.
Ce rendez-vous fut l’occasion de convier les principales branches du secteur primaire français. Les échanges ont porté sur les enjeux majeurs auxquels nous nous trouvons confrontés aujourd’hui: la souveraineté alimentaire, industrielle, l’adaptation aux changements climatiques.
Plusieurs personnalités du monde agricole ont pris la parole, sur la même longueur d’onde, rappelant chacun à leur façon l’urgence d’unir les forces vives pour atteindre les objectifs précités.
Dominique Chargé, président de la Coopération agricole, a précisé que la souveraineté alimentaire est intimement liée à la réalisation de notre transition agroécologique. "Mais cela ne peut pas se faire dans une condition de distorsion de concurrence", déclarait-il.
Émettre moins de carbone lors de la fabrication d’engrais
Benjamin Lammert, président de la FOP et de Terres Univia, insistait quant à lui sur la nécessité de progresser dans le domaine de la décarbonation.
"Il faut voir avec les fabricants d’engrais comment émettre moins de carbone. Nous avons besoin des industriels pour accompagner les agriculteurs en ce sens avec des outils d'aide à la décision", concluait-il.
De son côté, Benoit Piétrement, vice-président de l'AGPB et président de Novagrain, confirmait la volonté et le besoin d’un travail mené collectivement avec les industriels de la fertilisation.
Les acteurs de la filière agricole et les industriels présents ont ainsi exprimé leur souhait d’avancer ensemble, comme partenaires, avec aussi la volonté d’une recherche commune de solutions bénéfiques à tous, afin d’emmener le développement commercial de chacun vers cet objectif de renforcement de la souveraineté alimentaire en France.
