Chine/maïs: vers une libéralisation des marchés

Afin de liquider ses stocks gigantesques de maïs (estimés à 111,5 millions de tonnes par l'USDA pour la campagne 2015/2016, soit près de la moitié des stocks mondiaux), Pekin a décidé d'arrêter sa politique d'achat de récolte à ses agriculteurs à un prix garanti. Face à la chute des cours mondiaux, les fabricants d'alimentation du bétail chinois ont préféré importer que d'acheter la production domestique trop chère, contribuant ainsi à augmenter les stocks. Désormais, les agriculteurs recevront une subvention, mais la commercialisation devrait se libérer. Les importations pourraient en patir.