Le communiqué date du 6 août 2021, alors que 85 % des surfaces hexagonales étaient récoltées. La production en volume est estimée à 3,3 millions de tonnes, un niveau de production équivalent aux deux dernières campagnes, malgré une baisse des surfaces de 15 % comme le rappelle l’institut.
Une pression ravageurs non négligeable
Le moins que l’on puisse dire, c’est que durant toute la campagne, les conditions n’ont pas épargné le cycle des cultures. D’une part, la campagne a été marquée par une pression ravageurs non négligeable « les attaques se sont succédé avec des fréquences, des intensités et des impacts variables selon les régions », précise Terres Inovia.
Par ailleurs, l’alternance de séquences de pluies, de sécheresses et de gels en sortie d’hiver et au printemps a eu des impacts significatifs, notamment pour les plantes déjà fragilisées par les attaques d’altises et de charançons.
Rendements records en fin de cycle
Fort heureusement, la fin de cycle s’est déroulée dans de meilleures conditions « le contexte favorable à la nouaison et au remplissage a permis dans certains secteurs des rendements supérieurs aux attentes », détaille le communiqué. Ainsi, des rendements records de 50 q/ha ont même été signalés.
Ratio favorable au colza
Pour la campagne à venir, les intentions de semis sont à la hausse, encouragées par l'inflation des prix sur les marchés internationaux. Terre Inovia indique par ailleurs que le ratio du prix du colza par rapport aux autres céréales d’hiver est très favorable au colza.
Pour conclure, l’institut indique que l’utilisation du phosmet est reconduite pour l’automne 2021 en précisant « qu’un travail de groupe entre l’institut et la FOP doit permettre de proposer des solutions opérationnelles et efficaces pour les semis de l’automne 2022 ».