
Le suivi de cet indice permet de donner des indications sur la bonne santé du commerce et des échanges mondiaux. En 2008, il explose compte tenu de la demande chinoise, et à l’inverse à la fin de cette même année, il dégringole suite à la crise financière. 30 ans après sa création, en février puis en novembre 2015, il atteint des plus bas historiques (500 points). Dans l’analyse mensuelle de novembre 2015, FranceAgriMer précise que cette baisse est liée au ralentissement du commerce mondial, conjugué à la surcapacité et la forte disponibilité des bateaux.
Pour Olivia Le Lamer, responsable de l’unité grandes cultures chez FranceAgriMer, « c’est un indice à suivre de près et il pourrait continuer à baisser, notamment à cause du pétrole ». Concrètement, un taux de fret bas signifie que l’on peut saisir des opportunités commerciales sur des distances beaucoup plus longues, à l’image du chargement de blé français qui a été fait à Rouen au mois de novembre pour l’Indonésie. Cette perspective est encourageante notamment en fin de d’année, qui correspond souvent à une période de forte dynamique des exportations européennes.