Le saviez-vous ? En 2004, la FAO a mis en place le traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’agriculture et l’alimentation (Tirpaa). Ce traité garantit aux pays signataires un accès partagé aux ressources génétiques essentielles pour la production alimentaire mondiale. Il impose un cadre harmonisé et simplifié pour conserver ces ressources génétiques et faciliter l’échange.
"Depuis six ans, les États mènent des négociations en vue d’améliorer le système de financement du fonds afin d’obtenir plus de moyens pour développer des actions de formation, des infrastructures et soutenir la recherche scientifique au profit des agriculteurs des pays en voie de développement", précise l’UFS (Union française des semenciers) dans un communiqué.
Mais à l’occasion de la 8e session de l’organe directeur du Tirpaa qui se tenait à Rome du 11 au 16 novembre dernier, il n’y a pas eu d’accord statuant sur une amélioration du dispositif entre les États signataires. Par la voie de l’UFS, le secteur semencier français regrette particulièrement cette issue et rappelle que "les entreprises françaises réaffirment leur soutien au traité qui continuera à s’appliquer selon les modalités prévues en 2009".
Au niveau international, l’ISF (International seed federation), a aussi exprimé sa déception quant à cette issue considérant que "l’accès à un large éventail de ressources contribue à la sécurité alimentaire mondiale et permet de faire face aux effets du changement climatique".
La Confédération paysanne a, elle aussi, réagi à cet échec, accusant les principales entreprises privées du secteur d’avoir fait blocage.