En plaine, ça va …

Vincent Guyot exploite 130 ha au nord de l’Aisne (blé, betterave, orge de printemps, colza, féverole, pois). © M. Blondiaux/Pixel Image

Vincent Guyot exploite 130 ha au nord de l’Aisne (blé, betterave, orge de printemps, colza, féverole, pois). Vincent Guyot exploite 130 ha au nord de l’Aisne (blé, betterave, orge de printemps, colza, féverole, pois). © M. Blondiaux/Pixel Image
10 mars 2016 : doucement mais sûrement, les risques de gel sur les cultures d’automne s’éloignent et cet hiver historiquement chaud ne nous aura, pour le moment, pas jouer de mauvais tour. Il nous faut juste nous adapter à des stades et des pressions parasitaires qui restent atypiques.

Mes premiers semis de céréales (blés Bergamo du 1er octobre et orge Etincel) sont déjà bien redressés et l’épi décolle. Il devient urgent d’apporter une fraction importante de la fertilisation azotée (une centaine d’unités). Coté désherbage, après un programme d’automne complet, il me faut rattraper au moins 50% de mes surfaces à cause des vulpins pour espérer une plaine la plus propre possible. Cette année, je suis un peu déçu mais je reste convaincu que le désherbage d’automne reste rentable car il préserve le potentiel de rendement de la culture.

Mes blés derrière (Rubisko semé le 2 novembre et autres variétés le 15 novembre) sont en plein tallage et seront désherbés sans sulfonylurée pour alterner les matières actives dès la prochaine éclaircie.

Le colza, une culture pleine de possibilités

Mes colzas commencent à ressembler aux colzas de mes voisins. Les plantes compagnes (lentilles et fenugrec) et les féveroles du précédent ont bien gelé et seule la culture est maintenant visible. Même s’il y a bien quelques trous de mulots dans mon colza de féverole, je suis très optimiste quant au potentiel de ma parcelle. Voyez les deux photos comparatives du 9 novembre 2015 et 4 mars 2016. Le colza est une culture pleine de possibilités. 

Je suis très optimiste quant au potentiel de ma parcelle de colza. Voyez les deux photos comparatives du 9 novembre 2015 et 4 mars 2016. © V. Guyot

Trois jours d’un vent de nord-est et un 29 février (année bissextile) m’ont suffi pour semer mes cultures de printemps (sauf les betteraves). Pour les féveroles, j’ai ouvert une parcelle pour démarrer un peu plus vite. Une deuxième parcelle a été semée en direct sur les restes de mon avoine détruite chimiquement en novembre. Mes pois et orge de printemps ont été semés de même sans chercher à travailler plus que cela la terre. Doucement, mais sûrement, je glisse vers le semis direct ou presque, mais pas encore vers le semis direct sous couvert.

Communiquer

Samedi 5 mars, j’ai animé le stand Passion Céréales au Salon de l’agriculture. Toujours riche en échanges avec les citadins, ce moment fort de communication positive sera-t-il suffisant pour retisser un lien avec les consommateurs ? Pas sûr, mais il nous faut expliquer nos techniques culturales pour que demain nous puissions encore choisir librement nos modes de production pour satisfaire nos acheteurs qu’ils soient nationaux ou internationaux.

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