En 2023, le marché foncier de l’espace rural est en berne. Et celui des terres, des prés et des cultures spécialisées (hors vignes) n’échappe pas à la règle.
Comment se répartit le marché des terres et des prés par rapport au marché foncier total ? Il totalise :
- 32% des opérations foncières, soit des 105.000 transactions ;
- 65% des surfaces totales, soit 455.000 ha ;
- 20% de sa valeur totale, soit 7,5 milliards d’euros.
Entre 2022 et 2023, ce marché évolue. Il enregistre aujourd’hui :
- un recul de 1,5 % du nombre de transactions ;
- une chute de 5,3 % des surfaces concernées ;
- une hausse de 4,9 % de sa valeur.
Terres et prés : un prix moyen national estimé à 6.200 €/ha
En 2023, le prix moyen des terres (hors vigne) et des prés progresse. En effet, un hectare de terres et de prés s’est vendu au prix moyen de 6.200 euros, soit 1,5 % de plus qu’en 2022. Si au global, ce prix moyen progresse, cette tendance ne s’applique pas à l’ensemble des surfaces. Par exemple, le prix d’un hectare non bâti loué en zone de grandes cultures tend, lui, à diminuer. Des différences entre les zones d’élevage et de grandes cultures restent, elles, toujours assez marquées.
Prix des terres et prés libres non bâtis, et leurs évolutions entre 2022 et 2023 :
- zones de grandes cultures : 7.710 €/ha, soit une hausse de 4,8% ;
- zones d’élevage bovin : 4.630 €/ha, soit une légère baisse de 0,3%.
Prix des terres et prés loués non bâtis, et leurs évolutions entre 2022 et 2023
- zones de grandes cultures : 6.450 €/ha, soit une baisse de 0,6% ;
- zones d’élevage : 3.910 €/ha, soit une hausse de 2,6% .
Le marché des biens libres est en forte augmentation avec une progression de 20 % des ventes par rapport à 2022. Celui des biens loués tend, lui, à diminuer.