Il dénonce notamment l’opacité et le manque de transparence des Américains sur le sujet. En effet l’accès aux documents de discussion semble strict et contraint. Quand les Européens veulent consulter ces documents, ils doivent le faire dans des salles hyprasécurisées de l’ambassade sans possibilité de prendre des notes. « La transparence n’est pas assurée et cela pose un vrai problème démocratique d’accès aux documents et de visibilité vis-à-vis de l’opinion publique », dénonce Mathias Fekl interrogé sur France Inter.
Par ailleurs, le secrétaire d’État estime que l’Europe fait des propositions généreuses tandis que les Américains semblent peu enclins à faire évoluer les discussions notamment autour de l’accès aux marchés publics et agricoles américains par les entreprises européennes. Autre gros point d’achoppement, les très controversés tribunaux d’arbitrage privés. Matthias Fekl précise : « J’ai porté des propositions très offensives sur ce point en demandant la mise en place d’une cour publique internationale pour que ce soit fait dans un cadre multilatéral et sur ce point aussi les choses n’avancent pas. Il n’y a pas de volonté de faire aboutir les choses de l’autre côté de l’Atlantique ».
Alors certes, la France à elle seule ne peut stopper ces négociations portées par l’UE 28, mais gageons que sa voix porte suffisamment pour que cela pèse sur les engagements américains. Prochaine étape: le prochain round de négociations qui doit avoir lieu à Miami au mois d’octobre.