Choisir le mode de destruction des couverts végétaux selon les objectifs visés

L’agriculteur doit choisir entre une destruction simple et peu coûteuse ou plus complexe mais onéreuse. Crédit photo : J.Sandri

Rouler, hacher, enfouir, à chaque matériel son mode de destruction des couverts végétaux. Pour détruire un couvert végétal, l’agriculteur a le choix entre utiliser un matériel polyvalent déjà présent sur l’exploitation, combiner un outil frontal en plus du semoir ou investir dans un équipement spécifique.

Pour détruire ses couverts végétaux, l’agriculteur a le choix : déchiqueter la partie aérienne, pour conserver la structure du sol, et/ou scalper pour dissocier la végétation de ses racines et donc favoriser son dessèchement. « Tout dépend de l’investissement souhaité – en moyenne le coût objectif de la destruction se situe à 20 €/ha – et des objectifs, en lien avec la productivité des sols, explique Éric Aubry, animateur au sein de la FRCuma du Grand Est. Si la biomasse produite est importante, plus de 6,5 tMS/ha, alors les enjeux sont différents et la destruction du couvert mérite plus d’attention. »

Adapter la destruction en fonction du système de production

Pour lacérer et découper partiellement une végétation peu lignifiée, l’utilisation d’un rouleau peut suffire. Il peut absorber beaucoup de matière à condition qu’il soit de grand diamètre. En tout état de cause, le hachage, s’il ne détruit pas complètement le couvert, il le régule jusqu’au printemps. Ainsi, il continue d’absorber de l’azote du sol. Après le passage d’un rouleau, qui écrase, broie ou détruit la plante, un travail du sol plus ou moins profond est ensuite possible, au même titre que le semis direct. Tout dépend du système de production et de l’investissement envisagé par l’agriculteur.

Après le hachage, il est possible de défibrer le couvert en utilisant des billes ou des disques très agressifs, à l’arrière du rouleau. Dans les situations où la vie biologique est peu active, mieux vaut privilégier un broyage du couvert pour éclater les fibres puis réaliser un mulchage ou un déchaumage. Ce dernier peut être réalisé avec un outil à dents équipé d’ailettes avec un angle de travail très plat pour réaliser un scalpage sur une profondeur de 3 à 8 cm.

Cultures

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15