
Le compostage de surface cumule deux modes d’actions : une destruction mécanique des couverts et l’ajout de ferments lactiques.
© Laurent-David Biraud« Il y a peu d’élevage dans mon secteur, je ne peux donc pas compter sur l’utilisation d’effluents pour améliorer la fertilité de mon sol, expose Laurent-David Biraud, céralier dans les Deux-Sèvres. Lors de mon passage en bio en 2018, je me suis donc tourné vers l’agriculture régénératrice. » Objectif : restaurer le teneur en humus de ses sols.
L’agriculture régénérative s’appuie sur 3 piliers fondateurs
L'exploitant, qui cultive des céréales sur 285 ha, s’inspire largement de la méthode pratiquée par Friedrich Wenz. Un sol toujours couvert, des rotations diversifiées et un travail du sol limité en surface, voilà 3 piliers auxquels il ne déroge plus.
De ce fait, le producteur a modifié sa rotation. Pois protéagineux, colza, orge de brasserie, mélange blé-féverole, tournesol, petit épeautre et lin de printemps, le tout sursemé de trèfle blanc ou entrecoupé d’intercultures.
Les couverts végétaux valorisent l’énergie lumineuse
« L’idée est d’enchaîner les cycles pour valoriser au mieux l’énergie lumineuse, décrit le céréalier. Les couverts végétaux sont un moyen de réinjecter du carbone dans le sol. »
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