
Sous forme liquide le plus souvent, les engrais foliaires sont pulvérisés sur la culture, parfois en profitant d’une intervention de protection des plantes pour en limiter le coût.
© S. Leitenberger/Adobe StockAvant d’évoquer précisément l’apport d’éléments minéraux par les feuilles des plantes, Olivier Torsy, responsable régional des ventes en France pour ICL, tient à préciser en préambule : « Il faut distinguer d’un côté la fertilisation qui, elle, passe par le sol. Il s’agit des éléments dont les plantes ont besoin en quantité. Et puis, de l'autre côté, il y a la nutrition des plantes qui intervient par voie foliaire et vise à parfaire leur alimentation, à ajuster la nutrition au contexte pédoclimatique et à l’année. Les feuilles des plantes ne pouvant absorber que de petites quantités, les apports ne peuvent excéder quelques centaines de grammes par hectare de l’élément d’intérêt. »
Pour cette raison, il est indispensable de bien identifier l’objectif et cibler l’élément nutritif à appliquer.
Accompagner les plantes dans les stades critiques
Pour le responsable régional des ventes d’ICL, la nutrition foliaire trouve son principal intérêt dans le passage de « cap » et pour mieux supporter un stress s’il n’est pas trop prolongé. Il prend ainsi l’exemple du phosphore, dont il juge l’apport foliaire intéressant lors
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