
Ce projet espère également valoriser, à terme, la culture du sorgho. Cinquième céréale la plus cultivée au monde, elle est réputée pour sa tolérance aux fortes chaleurs et au stress hydrique.
© InveStock/Adobe StockPour atteindre une réduction sensible de l'utilisation des engrais azotés, prendre le problème à la racine semble une voie à explorer. L’inhibition de la nitrification est ainsi le levier à actionner, pour minimiser directement les pertes en nitrogène chez les organismes végétaux.
Afin de répondre à cet enjeu, un projet mené par Clément Bardon, toujours en recherche de financement, débutera début novembre, pour une durée de 42 mois.
Quatre objectifs mis en avant
Les travaux prévus, soutenus par l’État et FranceAgriMer, viseront tout d’abord à développer des outils de sélection à haut débit de variétés et d'espèces reconnues comme inhibitrices de la nitrification.
Les acteurs se concentreront ensuite sur l’identification de variétés de sorgho commun, étant à la fois inhibitrices de la nitrification et de la dénitrification.
Une troisième phase se déroulera sur le terrain, avec des essais pour valider et mesurer le potentiel d’inhibition biologique des espèces retenues.
Enfin, le groupe de travail souhaite amorcer le déploiement de ces technologies pour le sorgho, mais aussi pour d’autres types d’organismes végétaux davantage
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