Il s’agit d’une conduite du maïs basée sur trois piliers :
- mettre en place un schéma de sélection spécifique d’hybrides adaptés à cette conduite culturale,
- diminuer les charges opérationnelles,
- déployer des pratiques vertueuses pour l’environnement.
Les agents Pioneer accompagnent les agriculteurs pendant tout le cycle du maïs. « L’objectif est de semer dès que l’on peut afin d’avoir une récolte autour du 15 septembre à 15 % d’humidité, détaille Céline Lesté, ingénieur technique terrain en Occitanie chez Corteva.
Économiquement, c’est rentable car il n’y a pas de frais de séchage. Selon le rendement fixé, l’itinéraire technique est adapté. L’objectif est de sécuriser le rendement à 6 t/ha quelle que soit l’année climatique. »
Interculture longue
Sem’Expert Dry est une approche globale : « Réintroduire une culture de printemps dans une rotation courte permet de casser le cycle de développement des adventices et d’avoir accès à de nouvelles molécules, de diminuer la pression maladie et l’IFT global de l’exploitation grâce à l’implantation d’une nouvelle culture », évoque Flore Delsarte, responsable projets agronomiques semences chez Corteva.
Cette technique a aussi un impact sur la fertilité des sols. Le maïs cultivé en rotation avec une céréale d’hiver laisse une interculture longue, Corteva conseille d'implanter un couvert végétal.
Diversité du sol augmentée
« Le maïs offre beaucoup de biomasse restituée au sol, ce qui permet de capter du CO2 et de le stocker durablement dans le sol pour limiter le réchauffement climatique, indique Flore Delsarte. Sur un hectare de maïs Sem’Expert Dry. Il peut être stocké 2,2 t eq CO2. »
La récolte précoce en période sèche préserve la structure du sol. En implantant une nouvelle culture, la diversité est augmentée, boostant ainsi la vie du sol. Il y a également un bénéfice sur la consommation d’énergie : l’équivalent de 0,5 t eq CO2 est économisé par une absence de séchage du grain.