Au Royaume-Uni, un projet de recherche visant à diminuer la problématique vulpin dans les champs de céréales va être testé grandeur nature.
Caméras pour suivre et détecter les vulpins, intelligence artificielle et pulvérisation localisée pour limiter les volumes d’herbicide, une équipe composée d’experts de plusieurs sociétés, Bosch, BASF, Chafer Machinery et l’institut Rothamsted Research, va utiliser les technologies de l’agriculture numérique et l’intelligence artificielle pour remédier au problème persistant de pression vulpin dans les parcelles de céréales des agriculteurs britanniques.
Pour le seul Royaume-Uni, le vulpin serait responsable de la perte de 800.000 tonnes de blé par an, et la perte économique est estimée à environ 450 millions d’euros, selon la firme BASF dans un communiqué publié le 4 octobre 2022.
Pour y remédier, un consortium est né. Il réunit des experts de Bosch (leader dans les technologies de capteurs), de BASF Digital Farming GmbH (expert en agriculture numérique), de Chafer Machinery (un constructeur de pulvérisateurs) et de l’institut de Rothamsted, expert reconnu en malherbologie. Il a été doté d'1,57 million d’euros et est soutenu par le département de l’Environnement, de l’Alimentation et des Affaires rurales britanniques.
Ce projet doit in fine fournir une cartographie exhaustive des populations de vulpin afin de développer des plans intégrés de gestion et de contrôle de manière ciblée.
"Nous avons à cœur d’aider les agriculteurs britanniques à optimiser le rendement de leurs cultures. Avec cette collaboration sur ce projet important, notre but commun est de développer une solution innovante qui utilise les technologies d’agriculture de précision, l’expertise des agronomes et l’intelligence artificielle pour réduire considérablement l’impact du vulpin à moyen terme", résume Daniel Ebersold, directeur des projets Digital Farming (Smart Machinery) pour BASF Digital Farming.