« Le rendement du blé hybride est toujours supérieur à celui des lignées »

Publi-rédactionnel

Christophe David cultive entre 10 et 15 ha de blé hybride depuis 2013. Crédit photo : A. Di Bella / pixel6TM

Christophe David, installé à Calignac dans le Lot-et-Garonne, cultive 140 ha de céréales et une vingtaine d’hectares de betteraves et d’oignons semences. Sur les 75 ha de blé tendre, il intègre depuis 2013 entre 10 et 15 ha de blé hybride.
 

Il y a dix ans, j’ai lu des avis d’agriculteurs, dans le nord de la France, satisfaits du blé hybride. À l’époque, ça ne se faisait pas trop dans le Lot-et-Garonne, mais j’ai pris le risque d’essayer et le négoce était partant lui aussi !

Un gain de temps au semis

Depuis deux ans, je teste la variété SU Hycardi sur 5 ha. J’aimerais augmenter les surfaces de cette variété l’an prochain, mais j’attends les résultats de la récolte 2023, ajoute-t-il.

Le reste de la sole de blé hybride est implanté avec la variété Hyligo. L’agriculteur explique que le blé tendre hybride présente de multiples avantages. Christophe David évoque d’abord le gain de temps lors du semis :

Je sème clair, à une densité de 110 grains/m2. Rien à voir avec le blé tendre classique que l’on sème à 250 grains/m2 ! »

Malgré le coût supérieur de la semence hybride, la culture reste largement rentable pour l’agriculteur, avec un rendement supérieur de 5 à 12 q/ha par rapport aux lignées.

Un rendement supérieur sur les parcelles moins productives

J’ai aussi remarqué que le blé hybride résiste beaucoup mieux dans les zones d’eau stagnante après de fortes pluies, alors que les lignées meurent systématiquement.

Christophe David réserve le blé hybride pour ses parcelles les moins productives. Crédit photo : A. Di Bella/Pixel6TM

Il ajoute qu’il privilégie la culture du blé hybride sur les parcelles à faible rendement. En effet, sur ces parcelles moins productives, le rendement du blé hybride est supérieur à celui des lignées. L’agriculteur n’a pas encore essayé d’implanter ces variétés sur ses meilleures parcelles.

Un meilleur revenu avec le blé hybride

Pour l’itinéraire cultural, Christophe David conduit ses deux blés de la même manière, avec un apport d’azote de 230 unités par hectare.

Je pourrais peut-être essayer d’apporter de l’azote plus tôt dans l’itinéraire, aux vues des nombreuses talles que produisent les variétés hybrides, se questionne l'agriculteur.

La seule différence dans l’itinéraire cultural concerne le coût de la semence. Malgré cet écart, l’agriculteur affirme que son revenu reste meilleur avec un blé hybride.

En plus, les variétés hybrides lissent les éventuelles pertes de rendement des variétés lignées en cas de mauvaises années.

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