Miscanthus, un équilibre financier à trouver avant la plantation

Depuis 2021, douze agriculteurs de la Vienne ont planté 43 hectares de miscanthus avec le soutien de l’Association miscanthus innovation (AMI). Certes, cette culture piège le carbone, mais sa production doit avant tout être rentable pour encourager les agriculteurs à la cultiver. C’est en tout cas le point de vue de François-Xavier Couturier, vice-président d'AMI.

Echantillon de miscanthus broyé entre les mains

« La récolte se fait à l’ensileuse durant le mois d’avril, lorsque le pourcentage d’humidité avoisine les 15 % », détaille François-Xavier Couturier, vice-président de l'AMI.

© S. Leitenberger - stock.adobe.com

L’Association miscanthus innovation (AMI) favorise la mise en place des cultures de miscanthus chez les agriculteurs de la Vienne. Elle a été créée à l’initiative d’un groupe de producteurs et de François-Xavier Couturier, ancien conseiller de la coopérative Océalia, aujourd’hui à la retraite. Depuis sa création en 2021, l’AMI a soutenu 12 projets d’agriculteurs pour une surface totale de 43 ha.

« Quand un producteur nous contacte, nous commençons par évaluer la pertinence économique de son projet. Nous explorons les débouchés locaux et les aides auxquelles il peut prétendre, explique François-Xavier Couturier. Car, même si cette production revêt un intérêt écologique, les agriculteurs ont avant tout besoin d’atteindre un équilibre financier. »

Une fois implantée, le miscanthus reste en place 18 ans. « Il est donc essentiel d’avoir mené une réflexion à long terme et noué des partenariats avec les acheteurs avant de se lancer…

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