Piloter l’azote pour améliorer les protéines dans le grain

Une nutrition équilibrée, notamment en azote, autour du stade gonflement à début épiaison des blés, permet une meilleure expression de la protéine. © S. Leitenberger / Adobe Stock

La protéine des céréales reste le point de repère majeur de commercialisation du grain. Chaque organisme stockeur suit sa propre grille de réception pour répondre aux demandes technologiques spécifiques des filières ou des marchés.
 

«L’expression de la protéine dans le grain ne peut se faire qu’à travers une nutrition équilibrée de la plante, notamment en azote, autour du stade gonflement, à début épiaison», explique Cédric Boudes du service agronomique de Yara.

À cette étape du cycle végétatif, l’azote se concentre vers les épis et commence à mettre en place son potentiel de production de protéines dans le grain.

Le fractionnement de l’azote favorise la production de protéines

Depuis de nombreuses années, le fractionnement de l’azote est prégnant, constate Cédric Boudes. La preuve, il est très courant que les céréales, en France, reçoivent trois, voire quatre apports d’azote par campagne. Une méthode bien comprise par le producteur qui essaie d’accompagner au plus près les besoins de sa culture.

Cédric Boudes est favorable au fractionnement pour, d’une part, réduire les pertes d’azote et favoriser son absorption par la plante et, d’autre part, améliorer la production de protéines.

Tout dépend de la dose calculée par le plan de fumure azoté, du potentiel de la culture et du coefficient besoin qualité, qui vise des teneurs en protéines minimales de 11,5%, qui varie selon la variété considérée.

Apport : des variations selon la variété et les conditions climatiques

Les outils d’aide à la décision (OAD) ont tout leur intérêt dans l’optimisation du rendement et du taux de protéines, rappelle Emmanuel Bonnin, du service agronomique du groupe Soufflet. Leur utilisation vaut aussi bien pour une variété pure que pour un mélange variétal.

Selon leur mode de fonctionnement, ces OAD fournissent un indice de nutrition azoté qui s’accompagne d’un conseil adapté, de 0 à 80 unités par hectare.

Des outils plus précis, comme Atfarm, intègrent dans leurs algorithmes des données météo. Ils permettent ainsi de peaufiner et de mieux positionner les apports pour les rendre plus efficaces.

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