Ce n'est pas un hasard si le gouvernement indien réfléchissait, pour la rentrée de septembre, à un assouplissement des diverses restrictions sur les exportations de riz, mises en place à partir de 2022. Affectée par El Niño, la production avait baissé en Asie et les prix avaient grimpé. Or, il fallait protéger les consommateurs de l'inflation – en prévision des élections générales indiennes du printemps 2024...
Première exportatrice mondiale, avec 40 % du marché en 2022-2023 (et deuxième productrice mondiale, derrière la Chine), l'Inde entend en effet gérer ses stocks. Cet été, ils étaient déjà de plus du triple de leur niveau habituel, alors que la nouvelle récolte arriverait sur le marché dès octobre.
Sans compter que la bataille pour les exportations se joue aussi face à son grand rival, le Pakistan, qui approvisionne en particulier l'Europe. L'Inde a d'ailleurs cherché à contrecarrer l'avancée pakistanaise en déposant une demande d'indication géographique protégée (IGP) sur le basmati auprès des autorités de l'Union européenne – et le Pakistan a fait de même...
L'Europe, un marché déséquilibré et prometteur
Le marché europée
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