Gérer la pression adventices malgré une météo très humide

Avec des cumuls de pluie très élevés (voire exceptionnels !) depuis l’automne, et qui ne cessent d’augmenter ces jours encore, les interventions de désherbage ont été très compliquées sur céréales. Elles ont même été impossibles dans certaines zones. En bio comme en conventionnel, chacun tente de garder des champs les plus propres possible.

Jeunes pousses de blé

Adventices présentes à la levée de blé.

© O.Lévêque/Pixel6TM

Sur le territoire rhônalpin du négoce François Cholat, peu de désherbages ont pu avoir lieu à l’automne, reconnaît Pierre Chavallard, responsable des productions végétales à la Maison Cholat.

« Quelques interventions ont eu lieu la première quinzaine de février, mais il reste à savoir si elles seront efficaces. » Pour lui, l’inquiétude ne porte pas sur le salissement des parcelles dans ce secteur. « Nous avons des rotations qui intègrent beaucoup de cultures de printemps, ce qui réduit donc la pression adventices. La question porte surtout sur l’état sanitaire des cultures avec les fortes précipitations. »

Semis tardifs, moindre pression adventices

Dans le secteur Poitou-Charentes, les désherbages mécaniques ont été compromis durant l’hiver sur les céréales, avec peu de fenêtres météo disponibles, rappelle Alexandre Tricheur, conseiller technique grandes cultures pour Bio Nouvelle-Aquitaine.

Il note cependant des blés plutôt propres. « Certains ont semé jusqu’en décembre, ce qui est rare dans notre secteur, mais pas incohérent agronomiquement. Les variétés de blé très hiver ont besoin de 50 à 60 jours de vernalisation (te

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